[Rétrospective G1] The Revolt of Paradise Estate
Salut à tous !
C'est l'heure de partir explorer les anciennes générations ! Au programme aujourd'hui, The Revolt of Paradise Estate (Révolte à la Maison Paradis en VF), un double épisode diffusé pour la première fois en novembre 1986. Vous pouvez le retrouver ici en VO et ici en VF.
C'est parti !
Résumé
La Maison Paradis est en triste état. Les murs se fissurent et les plafonds tombent sur la tête des poneys – peut-être le résultat du passage de Monsieur Tout-Va-Mal il y a quelques épisodes ? Paradis et Gourmande (Sweet Stuff en VO) sont chargées des réparations. Hélas, on ne peut pas dire que ce soient des pros du marteau.
Face à l'ampleur de la tâche, elles décident d'aller chercher de meilleurs outils. En chemin, elles tombent sur un étrange personnage, qui sillonne les routes avec son chariot de marchandises. Ce drôle de bonhomme a exactement ce qu'il leur faut : de la peinture magique ! Un coup de pinceau et tout redevient comme neuf !
Gourmande se méfie, mais Paradis accepte aussitôt. Il faut toujours essayer avant de dire que c'est mal, dit-elle même. Et puis, voilà un visage qui inspire la confiance, non ?
De retour à la maison, Paradis essaie aussitôt sa nouvelle peinture. Sous les yeux ébahis de tout le monde, tout ce que touche son pinceau est aussitôt réparé... mais devient aussi vivant ! Les meubles, les portes, le plancher, et même le plafond prennent vie !
L'ennui, c'est que ces objets sont de vrais râleurs. Les casseroles protestent quand on les laissent trop longtemps sur le feu, le plancher rouspète quand on lui marche dessus, et même les outils de jardinage se rebiffent ! Le seul objet à être gentil, c'est le landau de Bébé Câlin (Baby Cuddles en VO), dans lequel la petite pouliche dort paisiblement.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les poneys se font jeter hors de leur propre maison. Les voilà à la rue ! Ils partent alors à la recherche du magicien qui leur a donné la peinture pour qu'il en supprime les effets, mais évidemment il est introuvable. Ce vilain coco vient en effet de débarquer à la Maison Paradis, désormais vide, afin de s'en emparer. À l'aide de sa baguette magique, il oblige les objets à lui obéir. Le voilà maître des lieux !
Le magicien est désormais le maître de la Maison Paradis. Les objets sont obligés de travailler pour lui comme des esclaves, sous peine d'être pulvérisés d'un coup de baguette. Ils se rendent vite compte qu'ils étaient beaucoup plus heureux avec les poneys qu'avec lui, mais ils le peuvent plus rien y faire.
Les poneys, de leur côté, décident de contre attaquer. Il est temps pour eux de reprendre leur maison ! Le magicien ordonne aux objets de les empêcher d'entrer, mais ils se retournent contre lui. Le magicien, pour se défendre, utilise sa baguette pour les faire redevenir normaux.
Bientôt, tous les objets de la maison sont redevenus comme avant. Il ne reste plus que les poneys et le magicien. Cependant, celui-ci n'a pas dit son dernier mot ! Il a toujours sa baguette magique, et il menace les poneys de les faire tous disparaître ! Heureusement, Paradis parvient à lancer le pot de peinture magique dessus, ce qui la fait devenir vivante à son tour. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas contente !
La baguette en a assez d'être l'esclave du magicien depuis toutes ces années et elle est bien décidée à se venger. Voilà donc notre magicien qui disparaît au loin, chassé par sa propre baguette qui lui tire dessus.
Les poneys ont compris la leçon, et c'est à l'ancienne qu'ils reprennent les réparations de leur maison. Bébé Câlin, de son côté, est bien triste que son landau adoré ne soit plus vivant... Mais ne l'est-il réellement plus ?
Qu'en dire ? Qu'en retenir ?
Morale de l'épisode : se méfier des gens louches qui essaient de vous refiler des choses magiques, surtout s'ils ont la peau verte, une capuche et un drôle d'accent.
Blague à part, cet épisode est assez amusant. On pourrait croire que les objets seraient reconnaissants envers les poneys pour leur avoir donné vie, mais c'est tout le contraire qui se produit. Certains de ces objets sont d'ailleurs franchement cauchemardesques, comme la porte de la nurserie, qui risque de me hanter pendant un petit temps. Et ils ont aussi la télévision, à Ponyland ! Une autre invention des Gizmons, peut-être ?
S'il y a un poney auquel cet épisode s'intéresse d'un peu plus près, c'est Paradis. C'est en cherchant la facilité qu'elle tombe dans le piège du magicien, mais c'est aussi elle qui sauve la situation en lui reversant sa propre peinture dessus. L'honneur est sauf !
Qu'en conclure ?
Personnellement, j'ai passé un bon moment en regardant cet épisode. Mais une question existentielle demeure : pourquoi le pot dans lequel se trouve la peinture ne devient-il pas vivant, lui aussi ?
À la prochaine !
