[Analyse] – Essai - Les noms de famille en Équestria - partie 2/3

Posté le 03/05/2021 à 18h00 par Tumbleash
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Solid Class Spike par The-Wizard-of-Art

Bonjour tout le monde ! Le premier article n'était pas trop touffu, ni ennuyeux ?
Je l'espère sincèrement. Il est temps d'approfondir un peu notre analyse !

 

II- La variation sur un thème comme méthode de dénomination

Nous avons pu voir au chapitre précédent que les poneys avaient en général un seul nom, mais qui peut se décliner de plusieurs façons. Nous avons vu également qu'il était assez probable que, si ces créatures existaient, elles n'auraient pas de raison particulière de parler anglais, ou français, ou autre langue du public – vraisemblablement, nous ne connaissons leurs noms, leurs dialogues, leurs aventures qu'à travers une traduction qui laisse un peu de place à l'interprétation.
Nous avons vu enfin que pour deux poneys ayant une parenté, il y avait souvent aussi une parenté très nette entre leurs noms, à travers des motifs récurrents. C'est cette troisième piste que nous allons développer aujourd'hui, en essayant de marquer ses limites.

a) Un thème commun qui se transmet en filigrane au fil des générations.

Il apparaît assez clairement, à l'analyse, que les noms des parents de nos personnages gravitent autour des mêmes champs lexicaux que ceux de leurs enfants. Le nom de ces derniers apparait en fait, en quelque sorte, comme une synthèse de ceux des parents. Peut-être cela fonctionne-t-il un peu comme la génétique, où une "moitié" du nom, jamais tout à fait la même, est transmise à l'enfant comme un héritage de patrimoine et d'identité, pour marquer la filiation ?
Voyons encore quelques exemples, pour nous en convaincre.

Nous avons vu Twilight Sparkle ("Étincelle du Crépuscule"), fille de Twilight Velvet ("Duvet/Velours du Crépuscule") et de Night Light ("Lumière Nocturne"). Shining Armor semble faire exception à la règle des choses se situant dans le ciel, mais le thème de la brillance est bien marqué. De plus, l'hypothèse selon laquelle il a pu changer une partie de son nom, en entrant dans la Garde par exemple, n'est pas à exclure.

Sunburst ("Éclatement/Élan Solaire") est l'enfant de Stellar Flare ("Éclat/Explosion Stellaire") et de Sun Spot ("Tache Solaire"). Là encore, on reste dans le vocabulaire des astres et plus particulièrement des phénomènes solaires, avec cette idée de quelque chose qui s'étend, qui rayonne, qui surgit du soleil. Surtout, le nom de Sunburst est pratiquement la somme des parties des noms de ses parents, avec l'emploi d'un synonyme du côté de sa mère.
Une théorie de fans veut que Sunset Shimmer ("Éclat Moiré du Coucher du Soleil") soit la sœur de Sunburst, auquel cas la similitude des thèmes dans les noms serait maintenue, mais je ne m'aventurerai pas sur ce terrain glissant.


Do I Know You ? par InuHoshi-to-DarkPen

Starlight Glimmer ("Scintillement de la lumière des étoiles") n'est pas en reste : si l'on ne connaît que son père Firelight ("Lumière du feu [de bois]"), on garde le lien de la lumière, un sous-entendu nocturne, et ce côté discret. Là non plus, on n'a pas affaire à des lumières fortes ou éclatantes.
On remarque par contre une certaine prévalence des lumières diffuses et du thème des astres, ce à quoi nous reviendrons sûrement dans le prochain article.
Nous pourrions citer aussi Coriander Cumin et Saffron Massala, dont les noms sont exclusivement formés à base de noms d'épices, épices qu'ils utilisent avec brio dans leur cuisine.

Enfin, deux cas sont un peu plus ambigus : les Apple, dont le thème récurrent est si évident qu'il n'a pas besoin d'être cité, et les Pie.
Les Pie portent un nom de famille, mais à y regarder de plus près... pas tous !
On présume qu'il vient du côté du père de Pinkie Pie, Igneous Rock ("Roche Incandescente") Pie, car la mère se nomme simplement Cloudy Quartz ("Cloudy" ≈ "Trouble", en référence aux cristaux de Quartz obscurcis par des impuretés). Son nom concerne aussi les pierres, même s'il est  possible qu'elle l'ait un peu changé en se mariant. L'absence de la particule "Pie" aurait alors un sens précis : il lui sert à revendiquer le fait que malgré son mariage, elle n'est pas une Pie de naissance, et que sa famille a aussi son histoire.
Quant aux enfants, au moins deux restent dans le même domaine de dénomination : Limestone ("Calcaire"), Marble ("Marbre"). Pour Pinkie et Maud, nous verrons plus tard.

L'idée centrale est que le nom obéit à au moins deux contraintes : un thème récurrent, plus ou moins clairement exprimé, qui fait office de "nom de famille" et permet d'inscrire l'individu dans cette continuité, et des variations individuelles qui marquent son identité propre. Comme une moitié du nom de chaque parent est transmise à l'enfant dans la plupart des cas, cela permet de tracer une généalogie... Sauf que...

Sauf que ce système présente très vite un inconvénient évident : on ne transmet qu'une moitié de son nom à un descendant. Qui ne transmettra qu'une moitié de son nom à son tour... Le thème récurrent de la famille n'aurait-il pas tendance à disparaître assez vite, au gré des transformations ? Autrement, pour conserver toutes les unités de sens à la base des noms, il faudrait en accumuler à chaque génération, rendant le nom de plus en plus long. Ou alors, il faudrait les mélanger, obtenir une "synthèse" de deux idées qui tiendrait en une seule ?
Cela semble affreusement compliqué pour tenir un arbre généalogique, et quand bien même la langue des poneys serait à même d'opérer de telles pirouettes de vocabulaire, cela exigerait tout de même une grande maîtrise des possibilités de la langue, pour qui a la tâche de former ces nouveaux noms à chaque naissance.

Mais peut-être est-ce précisément le but ?

b) Les noms à base de croisements de sens cachés : un système au service de l'élite

Tout d'abord, j'aimerais revenir un moment sur l'hypothèse des noms accumulés, au fur et à mesure que la famille s'agrandit. Cela tient au fait, très simple, que tout le monde a en principe deux ancêtres directs (nos parents), qui ont eux-mêmes deux parents, qui eux même en avaient tous deux... etc. Sauf cas de mariages à l'intérieur de la famille, l'arbre généalogique a toujours tendance à s'agrandir lorsque l'on remonte dans le passé.
Afin de ne pas trop complexifier les choses, nos sociétés on trouvé une solution fort simple : un seul nom de famille est transmis au descendant. On "perd" la moitié de l'ascendance, mais cela n'est pas grave si on sacrifie la moins importante.
Problème : comment décider laquelle est la moins importante ? Laquelle est la plus déterminante pour assurer la filiation ?
La majorité de nos sociétés actuelles, patriarcales, sont dites aussi patrilinéaires : on retrace en priorité l'ascendance du côté du père, et c'est son nom de famille qui est transmis. D'autres sociétés, bien moins nombreuses, optent pour la solution inverse : elles sont matrilinéaires.
Enfin, il en est d'autres qui ont opté pour un système hybride. En Espagne, par exemple, on porte deux noms de famille ("apellidos") : un transmis par le père, et un transmis par la mère.
Par convention, c'est le plus souvent l'apellido paternel qui est cité en premier, et le premier apellido qui est transmis à l'enfant – mais dans les règles et dans l'usage, rien n'interdit de faire autrement. En outre, si l'on n'arrive pas à se décider, il arrive que deux apellidos soient transmis à l'enfant, du même parent ; pour peu que cela arrive des deux côtés de la famille en même temps, ou à plusieurs étapes de la lignée, cela donne aisément lieu à des noms à rallonge qui frisent l'exagération...
Quel intérêt ? Tout simplement affirmer, par la filiation, le droit à l'héritage sur des biens du reste de la famille. Ce qui est très important, lorsqu'on a affaire à la Noblesse, ou de manière plus générales aux riches et aux puissants...

Blueblood
Qui sait combien de titres, de sous-noms, et de prétentions
 peut compter un neveu de la Princesse Célestia en personne ?
"Blueblood" n'est peut-être qu'un sobriquet, en fin de compte.

Il est un autre système que la noblesse et la royauté ont beaucoup utilisé pour répondre à ces mêmes contraintes : les Blasons. Un individu, puis par extension son domaine et sa famille sont représentés par des images codifiées qui obéissent à des règles très strictes.
La plupart des villes ont un blason, encore de nos jours, qui obéit plus ou moins à ces règles traditionnelles. La science qui consiste à les connaître se nomme l'Héraldique, et on ne plaisantait pas avec ça : si un noble voulait se faire reconnaître comme tel, il devait avoir un blason, et celui-ci devait se conformer aux règles pour être enregistré.
De plus, les blasons n'étaient pas figés. Lorsque deux domaines étaient unis par le biais d'un mariage, il était d'usage de combiner les blasons, en juxtaposant leurs motifs dans un seul espace. Si deux familles déjà composées de plusieurs domaines célébraient un mariage, la branche issue de ce mariage combinerait aussi les combinaisons de blasons, et ainsi de suite...
Ça vous rappelle quelque chose ? Parfait, ça veut dire que vous suivez.

L'Armorial de Greenville. Difficile à caser sur une carte
d'identité. Ou sur un écu. Ou même sur un grand mur.
Maintenant, imaginez ça avec des Cutie Marks !

Dans l'ancien temps d'Équestria, les familles nobles (car il y en a eu, la série l'indique) ont pu avoir besoin de solutions similaires pour afficher leur rang et leur naissance. Mais les blasons peuvent être compliqués à gérer, et les noms trop longs sont imprononçables...
Encore une fois, la langue elle-même peut abriter la solution : le système des noms, avec ses motifs récurrents qui servent de nom de famille, ses recombinaisons de motifs, d'idées... C'est une sorte de blason, où l'on s'assure de conserver l'essentiel de l'histoire de la famille. Une partie peut passer à la trappe, mais si c'est la branche la moins influente, ou la moins riche, est-ce vraiment si grave ?
Le lignage se retrouvera donc dans l'écriture d'un nom, et pourra transparaître dans la prononciation ; mais surtout, analyser le nom d'un individu permet ensuite, par association d'idées, de le recouper avec d'autres noms connus pour le rattacher aux diverses branches de sa famille.
Bien sûr, c'est compliqué, cela nécessite des règles subtiles et impose aussi de très bien connaître la langue... Mais c'est justement l'apanage de la noblesse, des élites !
Mieux, même : ces noms en apparence simple, mais aux multiples ramifications, permettent de maintenir l'entre-soi. Les élites ont toujours répugné à se mélanger avec le bas-peuple et les crasseux travailleurs, et nombre de codes sociaux que l'on rencontre dans la noblesse ou, de manière plus générale, chez les riches, ont pour but de permettre de reconnaître immédiatement les poseurs et les imposteurs. 
L'étiquette, le protocole, la bienséance... Toutes ces fioritures subtiles, ces manières absurdes servent avant tout à séparer la "bonne société" de la plèbe, en d'autres termes les gens qui sont nés au bon endroit pour apprendre toutes ces règles dès l'enfance, de tous les autres.

Il y a aussi des gens dont il n'est pas difficile de deviner l'origine sociale,
et ce sans même entendre leur nom. D'autres cachent mieux leur jeu...

À ce moment-là, le système de noms tous différents, mais sur la base d'un thème récurrent remplit plusieurs fonction. D'une part, il permet de marquer la filiation, et donc la lignée. D'autre part, il fonctionne comme une carte d'identité : quand quelqu'un se présente et dit son nom, ses interlocuteurs peuvent immédiatement décortiquer ce nom, décrypter comment il doit s'écrire et donc ce qu'il recèle, la famille dont la personne est issue, combler les possibles manques en cherchant les associations de noms par mariage... Et bien sûr, immédiatement jauger le rang de la personne, et la façon dont il convient de la traiter. Un exercice complexe, mais auquel des gens très éduqués seront habitués, surtout s'ils ont pu passer leur vie à le pratiquer sans la contrainte d'exercer un emploi.
Enfin, ce système de dénomination étant profondément complexe sous des noms apparemment simples, les gens qui ne maîtrisent pas ses subtilités et voudraient s'inventer un nom pour se faire passer pour un ou une noble sont faciles à repérer, et à renvoyer promptement là d'où ils viennent. Le système traditionnel des noms serait donc un simple outil au service de l'aristocratie.


c) Contre-exemple : des noms à thème chez le peuple

Mais que faire, à ce moment-là, des Apple, qui ont aussi des noms à thème ? Ils n'ont pas grand-chose à voir avec des aristocrates de Canterlot. Et que faire des Pie ?
En fait, la contradiction n'en est pas une. À y regarder de plus près, les noms des Apple et des Pie ne se forment pas tout à fait comme celui d'une Twilight Sparkle ou d'une Starlight Glimmer. C'est parce que pour ces familles aussi anciennes que populaires, les noms répondent à des contraintes différentes, dont une au moins découle d'une réalité très concrète : le travail.

Il y a longtemps en Europe, les noms de famille étaient plutôt un privilège de riches. On a vu que la filiation est très importante pour les héritages, mais les pauvres, les serfs, les paysans n'avaient pas grand-chose à léguer à leurs enfants (enfin, ceux qui ne mouraient pas en bas âge), si ce n'est le savoir-faire de leur travail qui se transmettait de génération en génération, et qui occupait presque toute la vie. On savait qui était l'enfant de qui, un prénom suffit et pas besoin d'autre chose.
Mais avec le temps, la société a évolué, et l'on a commencé à enregistrer par des actes de naissance toute la population. Il a donc fallu trouver des noms de famille à ceux qui n'en avait jamais eu l'usage, et le travail qu'ils effectuaient fournit une merveilleuse source d'inspiration, quand ce n'était pas simplement l'endroit où ils vivaient.
"Duchamp" ? Cultivateur. "Smith" ? Forgeron. "Dubois" ou "Lafourest" ? Probablement bûcheron ou garde-chasse, en tout cas quelqu'un qui vivait et travaillait dans les bois. "Bouvier" ? Devine ! "Fromentin", "Lefèvre", "Carpentier/Timmermans", "De Bakker" remontent respectivement au meunier, au forgeron, au charpentier et au boulanger.
Or, il n'est pas difficile d'imaginer que la même méthode ait pu s'appliquer aux familles de poneys. Une famille de cultivateurs de pommes ? Ce seront les "Apple". Des cultivateurs de pierres ? Les noms tourneront autour de ce thème.
Dans son fonctionnement, le système est donc presque le même : un radical héréditaire, correspondant à une idée, unit chaque membre de la famille et établit la continuité.
La seule différence est qu'ici, on cherchera un radical clair, invariable, qui permet de reconnaître et identifier immédiatement un membre de la famille.

Par exemple, le préfixe "Apple", ou à défaut le thème de la pomme en filigrane pour Big Macintosh, Granny Smith ou Red Gala. Mais contrairement à l'exemple cité plus haut, le but n'est pas de marquer les divisions dans l'ascendance d'une personne, de hiérarchiser, d'indiquer la qualité de la naissance de quelqu'un. C'est précisément l'inverse : on cherche à rassembler, et à placer tout le monde sur un pied d'égalité.
Peu importe qu'il s'agisse d'un frère, d'une sœur, d'un petit-neveu ou d'une cousine au quatrième degré : c'est un(e) Apple, un point c'est tout, et il n'y a pas un Apple qui compte plus qu'une autre.

Ce type de rassemblement s'observe souvent dans les milieux ruraux, car avoir une famille large et unie est important, ne serait-ce que pour avoir plus de monde pour les travaux importants comme les récoltes. Souvent, les amis ou d'autres villageois peuvent aider, mais avec la famille le lien doit être encore plus fort : entre frères/sœurs, cousins/cousines, etc, on se serre les coudes, c'est comme ça.

Pour les Pie, c'est un peu plus flou. On a vu que bien des membres de la famille de Pinkie partagent le motif de la roche, et que la plupart ont aussi le nom de famille "Pie", mais pas sa mère. Ici, on peut retrouver la même idée d'un nom tiré du métier (cultivateurs de pierres), et transmis de génération en génération, avec un peu plus de variété que chez les Apple. Mais si l'on y regarde bien, il s'agit peut-être d'une simple coquetterie, puisque Pinkie et Maud sont nommées différemment. Le vrai élément unifiant reste "Pie", qui est sûrement séparé du reste à l'écriture.
Encore une fois, la contrainte principale reste l'unification de la famille. Mais contrairement aux nobles d'antan ou aux familles de paysans, les Pie ont probablement fait par le passé un choix pragmatique pour simplifier les choses : un nom qui ne change jamais. Les fioritures poétiques en guise de prénom, c'est optionnel, on peut s'appeler comme on veut du moment que l'on garde "Pie". En fait, Pinkie Pie est encore plus exceptionnelle à ce niveau-là (mais est-ce vraiment une surprise qu'elle ne fasse pas comme tout le monde ?), puisque même "Pinkie" est un diminutif. Son nom complet est Pinkamena Diane Pie, ce qui ressemble assez à nos noms humains...
Plus exactement, cela évoque des noms typiques du "Dust Bowl", le centre très aride et rural des États-Unis. C'est le thème général qui semble se dégager de l'austère famille de Pinkie... Or, si l'on suit ce fil, on peut supposer que cette famille récupère un autre élément typique de cet environnement social : la patrilinéarité.

Rappelez-vous... la particule "Pie" vient du côté de son père, sa mère ne la porte pas. Peut-être est-ce son choix, ou peut-être se transmet-elle exclusivement par la filiation, non par le mariage. De fait, on ne connaît pas d'autres "Pie", et pourtant ce nom est ancien puisqu'il remonte à un très lointain ancêtre...
Mon hypothèse est que ce dernier a éprouvé un jour le besoin de séparer sa famille de celles de ses voisins. Cela tiendrait au fait que ce ne sont pas des agriculteurs, avec chacun sa spécialité, mais des cultivateurs de pierres, la seule chose qui "pousse" dans leur région. Or, s'il y a plusieurs fermes, ils ne peuvent pas se différencier par ce qu'ils produisent, puisqu'ils font tous dans la pierre et que les noms sur ce thème peuvent vite devenir redondants. Ajouter un nom de famille invariable (et sans rapport avec les cailloux) est une solution simple qui permet d'éviter les confusions. Hélas, on n'a guère plus d'éléments ici, puisque l'origine de la famille de Pinkie se perd dans le passé...

On peut donc résumer en disant que le nom à thème n'est pas seulement l'apanage de la haute-société. Vraisemblablement très ancien, peut-être plus encore que ces divisions sociales, il a évolué différemment dans des contextes sociaux variés qui n'obéissent pas aux mêmes contraintes.
À chaque fois, ces variations d'un système qui fonctionne à peu près de la même manière, sont des choix plus ou moins conscients qui remplissent une fonction pratique. Dans un premier cas, on cherche à rattacher à des familles tout en hiérarchisant les positions sociales, dans le second, on cherche à créer un unité claire, nette et facile à identifier.

Une ombre au tableau, cependant : on trouve aussi, semble-t-il, des cas sans transmission de nom. Et cela n'explique toujours pas comment des noms transmis de parents à enfants pourraient aussi voyager en sens inverse, comme c'est le cas avec cette fameuse "famille Sparkle" !
Je vous l'accorde, cet essai est encore incomplet. C'est pourquoi je vous propose de répondre à ces questions dans deux ou trois jours, avec la troisième et dernière partie de cet exposé !
À bientôt !

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