[Retrospective G1] The Glass Princess
Bonjour à tous !
Prêts à vous replonger dans les années 80 ? Cette fois, je vous propose de découvrir The Glass Princess (Le Miroir de la Princesse en VF), diffusé pour la première fois en 1986. Il s'agit à nouveau d'un quadruple épisode, d'une durée totale d'une quarantaine de minutes, que vous pouvez retrouver ici en VO et ici en VF.
C'est parti !
Résumé
Les Poneys ont décidé d'organiser leurs propres jeux olympiques et ils s'entraînent dur pour donner le meilleur d'eux-même. Hélas, la pauvre petite Incognito (Shady en VO) n'a pas le moral. Elle n'est qu'une simple terrestre et ça la déprime de ne pouvoir ni voler, ni faire de magie. Molly, la petite sœur de Mégane, a beau essayer de la consoler, rien n'y fait. Elle a le moral dans les chaussettes.
Au même moment, une bande de trois étranges oiseaux, appelés les Raptorians, rôde autour de la maison. Ils ont été envoyés en mission par leur patronne, Porcina, un genre de diva qui se prend pour Miss Monde et qui passe son temps à se regarder dans le miroir.
Porcina a ordonné aux Raptorians de trouver du tissu pour réparer sa cape magique. Avec ses pouvoirs, elle pourra changer tout ce qui l'entoure en verre, afin que le monde entier ne soit plus qu'un immense miroir dans lequel elle pourra se mirer pour l'éternité.
En voyant les poneys, Porcina se met en tête que leur crinière est magique et conviendrait à merveille pour réparer sa cape. Les Raptorians en capturent alors trois, qu'ils livrent aussitôt à leur patronne. Comme un vrai chef, Mégane (oui, toujours elle) met aussitôt sur pied une expédition de secours, dont elle prend bien évidemment la tête.
De son côté, Porcina ne perd pas de temps. Afin que la crinière de ses prisonniers soit la plus sublime possible, elle les fait passer au car-wash, puis les Raptorians leur mettent des bigoudis !
Vient ensuite le moment de la tonte, mais ça repousse aussi sec ! La crinière des poneys serait-elle vraiment magique, en fin de compte ?
Les Raptorians parviennent quand même à récupérer assez de crins pour réparer la cape de Porcina. Celle-ci teste aussitôt son pouvoir sur Ponyland tout entier, qui se retrouve changé en verre, habitants compris ! Ce n'est pas un peu un génocide, ça ?
C'est à ce moment-là qu'arrivent enfin Mégane et sa troupe. Ils parviennent à libérer les prisonniers et tentent de voler la cape, mais les Raptorians n'ont pas dit leur dernier mot. Hélas, à force de tirer dessus, ils finissent par déchirer la cape ! Son pouvoir se retourne alors contre les Raptorians, qui finissent eux aussi changés en verre. Tel est pris qui croyait prendre...
Porcina, libérée du pouvoir de la cape, redevient aussitôt gentille (un peu comme Frodon après que l'Anneau soit détruit). Elle utilise ce qui lui reste de magie pour rendre à Ponyland et à ses habitants leur aspect d'origine. Tout est bien qui finit bien !
Qu'en dire ? Qu'en retenir ?
Commençons par les Raptorians, ces étranges hybrides de chien et de vautour. Ce sont eux les vrais méchants de l'histoire. La raison pour laquelle ils aident Porcina, c'est qu'ils espèrent pouvoir s'emparer de Ponyland et en faire leur propre pays une fois que Porcina l'aura changé en verre. D'ailleurs, une fois que c'est fait, ils cessent complètement de lui obéir, puisqu'elle ne leur est plus d'aucune utilité. Ils prévoient même de la faire cuire et de la manger !
Porcina, quand à elle, me fait vaguement penser à un croisement entre Miss Piggy et la Castafiore. On ne peut pas dire que ce soit le méchant le plus mémorable de la franchise...
On s'attarde un peu plus sur Incognito, ainsi que sur Bébé Sorbet, Frisson et Bourrasque (Lickety Split, Heart Throb et Gusty en VO), les trois ponettes capturées par les Raptorians et qui ont, chacune, leur petit caractère. Cependant, c'est à nouveau cette intrépide et infaillible Mégane qui sauve la mise, comme d'habitude.
Le coup des crinières qui repoussent dès qu'on les coupe m'a aussi bien fait rire. Ça aurait été pratique pour Rarity dans l'épisode 19 de la saison 7, mais ça nous aurait privé de cette superbe version punk de notre diva préférée...
Qu'en conclure ?
Un épisode assez moyen, même si, au fond, Porcina est plutôt rigolote à regarder. Enfin, sauf quand elle chante...
À la prochaine !
