[Chronique] À la recherche des Ships disparus - Punk au carré
Noire Rarity [+Timelapse] de Pony-Stark
Bonjour tout le monde !
Le moment que vous attendez chaque semaine avec impatience est arrivé : c'est l'heure de découvrir un autre des ships non retenus du dernier Supermane Ships, en compagnie de Brave et Ruban. Sur quelle histoire étonnante vont-ils mettre le sabot cette fois-ci ?
Punk au carré
Dans un nuage de poussière, Brave et Ruban ouvrent une nouvelle caisse d'archive. Ruban s'y plonge aussitôt, impatiente de découvrir l'histoire suivante. D'un sabot fébrile, elle saisit le premier dossier.
Ruban : Alors, au menu cette fois… Encore Punklestia, comme la fois passée.
Brave : Je maintiens qu'on devrait plutôt l'appeler Gothlestia.
Ruban : Ce n'est pas important. Cette fois, elle est shippée avec… Oh, pas mal ! Écoute donc :
Ça n'avait pas collé si bien que ça avec ce soi-disant "Esprit du Futur" de la fois passée, qui, en plus de se comporter bizarrement, ressemblait décidément beaucoup trop à sa sœur. Trop bizarre… Pour lui échapper, Punklestia avait filé en douce dès qu'elle l'avait pu, retournant juste à temps dans ses appartements pour se démaquiller et reprendre son apparence "normale" de Princesse Célestia, avant de faire lever le soleil et de poursuivre la journée comme si de rien n'était.
Tout en faisant semblant d'écouter les doléances des poneys qui se présentaient à l'audience publique, elle maugréait intérieurement. Qu'allait-elle bien pouvoir faire, maintenant ? Peut-être recommencer à errer la nuit dans les rues, à la recherche d'un nouveau bar underground où se défouler quand l'envie lui reprendrait de redevenir Punklestia et de s'amuser pour de vrai ?
Une semaine plus tard, Punklestia, toute en crinière teinte en noir et mauve, en maquillage outrancier et en tatouages et piercings, arpentait donc les rues de Canterlot à la recherche d'un nouveau repaire de perdition pour marginaux, rebelles de tous poils et autres exclus volontaires de la bonne société. Justement, elle venait d'en repérer un : un peu plus loin, une chaise venait de traverser une fenêtre, lancée, le supposait-elle, par quelque bagarreur de bar. Parfait !
Mais en arrivant devant, elle fut déçue de constater que c'était en fait la vitrine d'une boutique de vêtements qui venait de voler en éclats. Un poney affolé surgit aussitôt pour s'enfuir, arrosé d'insultes par une licorne blanche à la crinière mauve qui semblait menacer de le fouetter avec son mètre de couturière.
Licorne blanche : Et ce n'est qu'un avant-goût de ce qui vous attend si vous osez remettre les sabots ici ! Comme si une soi-disant pointure de la mode à la petite semaine pouvait comprendre quoi que ce soit à une collection aussi avant-gardiste… Quoi, qu'est-ce qu'elle regarde, celle-là ? Elle veut ma photo, la gothique en short ?
Il fallut un petit moment à Punklestia pour se rendre compte que c'était à elle que cette énervée du bocal s'adressait. Elle n'arrivait pas à détacher son regard de cette licorne. La crinière soigneusement mise en plis mais d'où s'échappaient des mèches rebelles, telles des épines sur la tige d'une rose ; ce pelage blanc comme neige sur lequel tranchaient le rouge de la colère, les ombres d'un orage bouillonnant sur ses tempes. Un coup d’œil dans la boutique, aussi : partout, des manches et des jambes de pantalon savamment déchirées, des tons agressifs qui se superposaient dans une cacophonie de couleurs soigneusement agencée, des clous, du cuir, des colliers et des laisses ! Mais c'était le paradis !
Licorne blanche : Alors, elle veut quoi, la larme à l'œil avec sa mèche mauve ?! Elle croit peut-être pouvoir apprécier la vraie mode ?
Apprécier ? Oh ça oui, elle appréciait ! Punklestia activa sa magie, ferma les volets sur ce qui restait de la vitrine, verrouilla la porte, retourna le panneau "fermé" et attira cette délicieusement agressive licorne tout près d'elle.
Punklestia : Il se trouve que oui, je l'apprécie. Mais ce n'est pas la seule chose digne d'être appréciée ici…
Encore un peu plus de rouge monta au visage de la licorne, mais ce n'était pas celui de la colère. Elle brandit à nouveau son mètre de couturière, le passa autour du coup de Punklestia et tira pour l'obliger à baisser la tête jusqu'à elle.
Licorne blanche : Je te préviens, c'est moi qui commande.
Punklestia sourit.
Punklestia : Je me cherchais justement un nouveau bar où traîner, et tu as l'air du genre à connaître ce genre d'endroits.
Un rictus d'envie et d'excitation se dessina sur le visage de la licorne. Elle poussa du sabot un gros bouton rouge dissimulé derrière le comptoir. Sur le mur du fond, une étagère pivota, révélant un passage au dessus duquel un néon indiquait "Rarity's Punk Paradise". Des bruits de verres qui s'entrechoquent et de gens qui s'insultent en montaient déjà. Punklestia frissonna.
Oh oui, elle allait apprécier !
Brave : Je ne suis pas sûr d'avoir très envie de savoir ce qui se passe dans ce fameux "Rarity's Punk Paradise".
Le regard de Ruban s'égare au plafond, l'air songeuse, tentant de s'imaginer la scène. Quelques secondes plus tard, elle écarquille les yeux puis secoue la tête.
Ruban : C'est vrai, il vaut peut-être mieux ne pas le savoir. N'oublions pas que nous sommes un site tout public.
Avec un haussement d'épaules, ils se replongent dans la caisse de dossiers, à la recherche de l'histoire suivante…
