[Chronique] Super Maneships - Rarity démarre sa partie

Posté le 03/02/2023 à 17h00 par Schumette
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MKogwheel

Bonjour tout le monde ! Vous avez voté et vous avez trouvé que le ship Shining Amor x Trixie était mignon ! Twilight gagne donc 2 points ! Il est temps de découvrir quelle carte va jouer Rarity pour son premier tour. 

Le jeu

Applejack note ses points, fière de son score pour une histoire qu'elle a inventée sur le tas. Rarity regarde ses cartes et hésite longuement entre deux personnages : Phyllis (carte concernant Starlight) et Tree Hugger. Elle souhaite absolument shipper avec Braeburn, mais les histoires ne lui viennent pas en tête… Jouer sur le fait qu'il cultive des pommiers ? Mais qu'est-ce que Câlinarbre peut bien avoir à apporter ? Soudain, elle lève les yeux de ses cartes, une idée est apparue ! Elle s'empresse de placer la carte Phyllis, liée par le ship Soirée pyjamas au cousin d'Applejack. 

Applejack : Braeburn et Starlight ? Ça marcherait jamais ! Mon cousin est très têtu et accepte très mal les critiques. Quand à Starlight… elle aime diriger, tu la connais ! 

Rarity : Du calme, chérie ! (elle lève les yeux au ciel) Je ne vais pas shipper Braeburn et Starlight, mais Braeburn et Phyllis

Twilight : La PLANTE de Starlight ?!

Rarity : La règle est de shipper le personnage sur la carte, eh bien c'est ce que je fais, la carte porte le nom de la plante non ? 

Twilight : Oui… vu comme ça, ça peut marcher…

Applejack et Twilight se regardent perplexe et sont curieuses d'entendre l'histoire d'amour d'un couple aussi original. 

Rarity : Alors… voici l'histoire de mon ship… (elle se frotte les sabots)

« La vie était dure dans le désert d'Appleloosa, dure et aride. D'immenses étendues de sable stérile, sans un soupçon d'ombre et de fraîcheur sur des kilomètres, séparaient les rares oasis de civilisation. Pourtant, d'intrépides poneys bravaient chaque semaine ces vallées mortelles : les courriers du Pony Express ! Qu'il vente, qu'il pleuve à verse, que les coulées de boue succèdent au soleil de plomb, ils assuraient la liaison entre les villages éparpillés grâce au courrier. Leur endurance à toute épreuve ne faisait pas tout : ces postiers de l'extrême étaient surtout de fins connaisseurs de l'impitoyable géographie du désert, attentifs au moindre signe d'ombre, d'humidité ou de danger. C'est ainsi qu'ils trouvaient toujours le meilleur chemin. Parmi ces poneys, un se démarquait du lot : Braeburn, d'Appleloosa.

Et quelle mauvaise idée il avait eue de couper à travers l'Étang des Dunes ! Même s'il refuserait de l'avouer devant quiconque, il était bel et bien perdu… Cela faisait cinq jours qu'il marchait sous le soleil, deux jours qu'il avait abandonné sa carriole de courrier, et trois heures qu'il n'avait plus d'eau. La soif se faisait ressentir et seules les gouttes de transpiration qui tombaient de son front lui permettaient de rester hydraté. Les jours était très longs dans le désert et les heures ne semblaient pas avancer. Braeburn regardait face à lui le paysage, mais rien n'apparaissait à part des tourbillons de sable et des dunes toutes aussi jaunes que sa robe, toutes identiques à perte de vue.

Le soleil se coucha enfin, et Braeburn se laissa tomber au sol, déjà certain qu'au petit matin, il ne se relèverait plus. Il déprima et se dit qu'il allait finir sa vie ici, seul, dans ce paysage monotone que pas même un cactus ne venait égayer. Alors qu'il songeait à sa famille et ses amis, il regarda vers l'horizon, comme pour y trouver un dernier espoir, ou donner le coup de grâce à son moral. Soudain, il pensa percevoir quelque chose au loin. Il rassembla le peu de forces qu'il lui restait, se redressa sur ses sabots et frotta ses yeux. Il regarda une nouvelle fois en plissant les paupières, gêné par le soleil couchant qui faussait toutes les couleurs.

Braeburn : Un point vert ? Ici ? Au milieu de cet océan de sable ? Et s'il y a du vert, ça veut dire qu'il y a peut être… de l'eau !

Braeburn commença à marcher, difficilement, ses jambes déjà fatiguées ayant été comme coupées par son arrêt, et la poussière sur son dos semblant de plus en plus lourde. Un pas après l'autre, il s'avança vers ce vert d'espoir au loin, puis moins loin, et enfin même tout proche. Franchissant une dernière petite bosse, Braeburn trébucha en s'emmêlant les jambes avant, à bout de force. Les nombreuses roulades ne lui faisaient même plus mal, et après la dernière glissade sur le sable doux, il se dit que ce n'était qu'un mirage. Un mirage humide tout de même, au vu de la sensation sur ses pieds, sur sa robe, près de son museau. Face à cette sensation, le fermier retrouva espoir et hurla en observant le sable. 

Breaburn : OUI ! De l'eau !

Braeburn n'en croyait pas ses yeux, il avait glissé dans une petite mare perdue au milieu de rien. Il s'approcha du point d'eau et but à grande gorgées. Il se sentait revivre ! Mieux, il se sentait vivre ! Braeburn sauta dans la mare, heureux ! Il remercia l'univers de lui avoir envoyé ce miracle. 

Braeburn : Célestia toute-puissante (la bouche à moitié remplie d'eau), merci pour tout ! Tout ça grâce à ce point vert… (il s'arrêta de boire). Qui était ce point vert ? Il n'y pas le moindre arbre…

Il tourna les yeux autour de la mare et découvrit soudain une plante en pot, le genre qu'on pose sur un bureau administratif. Il sortit de l'eau et s'avança vers elle. 

Braeburn : Comment est-elle arrivée là ? (il tourna autour du pot) Comment a-t-elle survécu tout ce temps dans son pot ?

Il regarda cette plante intensément, admira ses feuilles d'un vert parfait, et sourit. Sans elle, il n'aurait jamais survécu, il lui devait sa vie. Il s'assit à côté d'elle et réfléchit à ce qu'il fallait dire, après tout, c'était la première fois qu'il parlait à une plante ! 

Braeburn : Peut-on ressentir des sentiments aussi puissants que l'amour envers une plante ? (demanda-t-il en rougissant)

Un léger vent fit bouger les feuilles, et le souffle sembla murmurer un mot à l'oreille de Braeburn : Phyllis. Avait-il rêvé ? Était-ce de la paréidolie ? Le fermier n'en avait que faire, il était bien, la tête posée sur les feuilles, au calme et hydraté, et souhaitait profiter de cet instant tout le temps qu'il pouvait durer… »

thechris


Applejack : Quelle histoire d'amour… originale… (elle se frotte la crinière)

Twilight : Et finalement, comment se termine cette romance ? 

Rarity : Ne pouvant pas se séparer de sa plante, Braeburn la ramena avec lui, sur son dos. Son trajet l'amenait à Ponyville, où Starlight tomba sur Phyllis et eut un coup de foudre pour celle-ci. Le cœur brisé, Braeburn accepta la fin de cette relation et repartit à Appleloosa. 

Twilight : C'est une fin très triste…

Rarity : Ton histoire se finissait un peu près pareil, je te rappelle ! 

Applejack : Mon cousin n'aura jamais de fin heureuse…

Un petit silence tombe sur le groupe. Twilight regarde ses cartes, c'est parti pour le second tour !


À vous !

Un grand merci à la personne qui a proposé cette histoire ! Il est temps pour vous de voter le score de l'histoire de Rarity, ainsi que les cartes que jouera Twilight, en cliquant sur cet élégant lien finement ouvragé : https://forms.gle/2BpL8q4J8AaxXWy47

 Les votes prennent fin mardi à 23h00.

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