[Rétrospective comics] – The Unicorn of Odd
Salut à tous !
Friendship is Magic a beau être officiellement terminé, les personnages de la G4 continuent à faire des apparitions un peu partout, que ce soit dans les épisodes de la G5 ou dans les comics. Une nouvelle série parallèle de comics les mettant en scène a même vu le jour récemment : les Classics Reimagined. Mais de quoi s'agit-il exactement ?
Préambule
Classics Reimagined est une série annexe de comics dont le principe est de re-raconter des classiques de la littérature en remplaçant les personnages d'origine par nos poneys préférés de la G4. Jusqu'à présent, trois oeuvres ont ainsi été ponifiées :
– Little Fillies, qui adapte en quatre tomes le roman Les Quatre Filles du Docteur March, écrit par Louisa May Alcott en 1868 – un choix assez étrange, il faut l'avouer. C'est plutôt bof-bof et pour être honnête je ne suis pas arrivé au bout. Vous pouvez les retrouver ici (en anglais seulement).
– Une adaptation en un tome de Roméo et Juliette, la célèbre pièce de Shakespeare parue en 1597, avec Pinkie Pie et Cheese Sandwich en personnages principaux (et une fin modifiée, évidemment). C'était déjà nettement mieux. Vous pouvez la retrouver ici (en anglais uniquement).
– Et enfin The Unicorn of Odd, qui adapte en quatre tomes le roman Le Magicien d'Oz, écrit par Lyman Frank Baum en 1900 (le roman, pas le film ; on y reviendra). Comme vous l'avez compris, c'est de celui-ci que nous allons parler.
Les quatre tomes qui composent cette histoire sont parus entre aout et décembre 2023. Le scénario est de Jeremy Whitley (un habitué des comics MLP), le dessin est de Jenna Ayoub et Matt Froese et la mise en couleur est de Heather Breckel. Ils sont disponibles ici (en anglais uniquement).
Résumé
Nous connaissez déjà sûrement l'histoire, alors on va aller vite. La jeune Dorothy (interprétée par Applejack) vit dans une ferme au Kansas, un coin reclus des États-Unis où il ne se passe jamais rien. Un beau jour, sa maison est aspirée dans le ciel par une tornade (et pas un ouragan) et Dorothy et son chien se retrouvent au pays d'Oz, très très loin de chez eux.
Dorothy rencontre la gentille fée princesse Glinda (interprétée par Célestia), qui lui explique que pour rentrer chez elle, elle doit allez voir la Licorne d'Odd, le magicien le plus puissant du pays. Elle se met alors en chemin sur la route de briques jaunes, vers la Cité d'Émeraude où habite le magicien.
Au cours de son périple, elle rencontre un épouvantail qui rêve d'avoir une cervelle (interprété par Pinkie), un poney de métal qui rêve d'avoir un cœur (interprété par Rarity) et un lion peureux qui rêve d'avoir du courage (interprété par Fluttershy). Ils décident d'aller ensemble voir le magicien, dans l'espoir qu'il accorde à chacun ce qu'il désire.
Mais le magicien n'exauce pas les souhaits gratuitement. En échange, il demande qu'ils aillent régler son compte à la Méchante Sorcière de l'Ouest (interprétée par Chrysalis, what else). Y arriveront-ils ? Et le grand Magicien d'Odd tiendra-t-il parole ?
Si vous avez vu le film, vous savez comment ça se termine pour elle.
Analyse et commentaire
Précision importante : il s'agit d'une adaptation du roman Le Magicien d'Oz, et pas du célèbre film de 1939. Les personnages (Pinkie en tête, brisage de quatrième mur oblige) en plaisantent d'ailleurs régulièrement en soulignant que, n'ayant que les droits du livre, ils n'ont pas l'autorisation de chanter les chansons du film. N'espérez donc pas voir nos héros entamer Follow the yellow brick road ou Ding, dong, the witch is dead…
Pour le reste, l'histoire est plus ou moins fidèlement respectée, nonobstant quelques petits changements pour édulcorer les passages les plus sombres. Je donne d'ailleurs un bon point au petit coup de théâtre sur l'identité du fameux Magicien, parfaitement choisie.
Par contre, si vous êtes habitué au style visuel des autres comics de la G4, les dessins pourraient ne pas spécialement vous enchanter… Ce n'est pas que ce soit vilain à regarder, mais d'un point de vue technique, on a déjà vu mieux.
C'est d'autant plus dommage que d'autres dessinateurs (notamment Andy Price) ont dessiné quelques couvertures alternatives qui laissent autrement plus rêveur – voir ci-dessous. Mais on ne va pas s'acharner ; après tout, les goûts et les couleurs…
En plus, Chrysalis, elle n'apparait que dans quelques pages vers la fin…
Conclusion
Une petite histoire plutôt légère, qui fait agréablement passer le temps, sans atteindre malheureusement le niveau de certains des autres comics de la G4. D'autres histoires classiques passeront-elles elles aussi à la moulinette version poneys ? L'avenir nous le dira.
À la prochaine fois !
