LPQC #20 : Être Brony (analyse trash et psychologie)

Posté le 20/09/2019 à 17h00 par Nemephir
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Préambule :

Ceci est la version écrite du Poney Qui Court présenté le dimanche sur le live Twitch du Poney Blanc. Le but de ces articles n’est pas d’informer, mais de se divertir, avec des choses vraies ou totalement inventées. Cet article est totalement inventé, il ne se base sur absolument aucun fait.

 

Article : Être brony

Quatre numéros précédents, dans le LPQC #16, nous avions fait la connaissance de Charlotte, qui avait vu, à travers MLP, les garçons comme des personnes méchantes et/ou insignifiantes. Puis deux articles suivants, nous avions suivi la progression de la série avec Jean-Kévin, qui a découvert que les ponettes étaient bien proches de la réalité. Mais cela s’est passé il y a bien longtemps. Depuis, ils ont grandi chacun de leur côté. Et malgré ce qu’ils ont pu comprendre à travers leurs yeux d’enfants, ils ont surtout adopté l’essence principale de My Little Pony : l’amitié et la tolérance. En effet, il y a quelques temps, Charlotte et Jean-Kévin sont devenus amis. Et leur aventure n’est pas triste. La première est devenue dessinatrice dans le monde des bronies, alors que le second s’est dirigé dans la rédactions d’articles. Et tous les deux ont pu voir quatre points de vue différents autour des bronies, et il y a de quoi dire. Notre équipe les a suivis dans leurs débuts, et a recueilli leurs témoignages. Voici leur histoire.

Le point de vue extérieur :

Quand on devient brony, le plus difficile au début, c’est le point de vue extérieur. Les personnes qui ne comprennent pas et jugent ces adultes qui regardent des poneys de couleurs animés, et qui, en plus, collectionnent des peluches, des figurines, des captures d’écran ou des vêtements. Ces “bronies” ou quel que soit leur nom, sont des personnes qui ont des tares, vous n’imaginez pas à quel point. En plus, leur communauté d’attardé porte le nom d’un gâteau au chocolat.

Nos deux protagonistes ont souffert dans cette étape. Surtout Jean-Kévin, car un homme qui joue avec des petits poneys, c’est encore plus honteux !

Et le pire dans cette histoire, il nous a autorisé à le raconter. Son meilleur ami l’a totalement trahi et humilié. Au lieu de lui dire “bah c’est bien, tu aimes les poneys, bah voilà”, il a essayé de mettre Jean-Kévin plus bas que terre sur les réseaux sociaux, en proférant des messages infantilisants et handicapants, en le montrant du doigt à tout son entourage. Du jour où notre brony a posté un message sur les réseaux sociaux, cet ami était devenu non pas un ennemi, mais une étape à franchir. C’est dramatique.

Attention, point positif, tout le monde n’est pas comme ça. Il y a ceux qui s’en moquent ; ceux qui ne comprennent pas, lancent deux petites remarques sans méchanceté et n’en parlent plus ; et les amis qui essaient de s’y intéresser sans y arriver. Un brony assumé voit très vite qui sont les personnes qui valent le coup.

Le point de vue d’un nouveau brony :

C’est un monde tout beau, tout rose, où les personnes qui composent cette communauté sont des créatures tolérantes, amicales, joyeuses et pleins de bonne volonté.

D’après le témoignage troublant de Charlotte, c’est en réalité dû à la sensation de nouveauté. On est content de trouver enfin un groupe avec qui parler des points communs. Mais on déchante très vite.

En s’investissant un plus dans le monde brony, surtout en tant qu’artiste, elle a découvert que la communauté était en fait divisée en tout pleins de petites tribus qui s’ignorent ou se tirent dans les pattes. Après avoir réalisé un dessin, elle va souvent recevoir des messages critiquant son travail sans aucune justification. Mais ces messages ne viennent pas de “haters” venus de l’extérieur, mais bien d’autres bronies, artistes ou non. Son épreuve à elle, a été de s’imposer et de se faire respecter. Quand elle a commencé à se faire connaître et réaliser des images pour de grands artistes, comme des musicaux, la situation s’est beaucoup améliorée. À croire qu’on ne laisse pas souvent les nouveaux arriver dans cet univers.

Attention, encore un point positif, une grande majorité des personnes l’ont aidé à avancer ; et même les artistes plus grands et plus petits qu’elle. Et ça, c’est beaucoup. Ne vous fiez pas à une bande d’hystériques se roulant dans la première crotte de chien qu’ils voient dans la rue, ça n’en vaut pas la peine.

Le point de vue des bronies investis :

Quand vous êtes un brony confirmé et pleinement investi, vous voyez vraiment le côté tordu de la communauté. Et beaucoup de lecteurs vont cracher sous différentes formes tout ce qu’ils peuvent accompagner d’un amas de haine : cris d’injustice, appel à la honte, injures, dégueulis, saignement, grincements de dents, diarrhées buccales.

Pour expliquer cela, on va principalement se baser sur les histoires du rédacteur brony Jean-Kévin.

Un des exemples les plus fréquents, c’est la personne qui n’aime pas qu’on aille à l’encontre de ce qu’il pense. Par exemple, quand il parle d’Equestria Girls, dans ses articles, il lui arrive de recevoir des messages agressifs disant que pour le commentateur, EG ne fait pas partie de MLP, et que donc l’article n’a aucun sens, peu importe le sujet de cet article. C’est de la fermeture d’esprit la plus totale.

Sinon, il lui arrive aussi de se faire lyncher dans les commentaires et dans les réseaux sociaux car il n’y a pas mentionné dans un article un élément de la série qui dure une seconde, par faute d’oubli. Et un élément pas forcément important. Jean-Kévin nous a dit “J’ai parfois l’impression que ne pas connaître par coeur chaque milliseconde de la série est une faute grave punissable par l’immolation.

Et enfin, le rédacteur nous a confié autre chose : “Des fois, il y a des lecteurs qui aiment lire des faits inventés et théoriques, voire trollesques, parce que c’est amusant et divertissant ; mais parfois, on a l’impression que certains ne comprennent pas vraiment ce qu’est le divertissement, et tout second degré est pris pour une faute grave. Parfois on me demande quel est l’intérêt d’un article qui dit que le sucre est un stupéfiant pour poney, ou d’un article racontant une histoire totalement inventée. J’ai envie de leur demander quel est l’intérêt de passer vingt minutes à regarder des poneys raconter leurs vies. C’est divertissant, voilà tout. Et comme tout, on aime ou on aime pas.

Et pour illustrer ce message, nous avons prévu un article qui résumera des commentaires et certaines anecdotes inconnues du public sur les LPQC antérieurs.

Attention, point presque positif : heureusement, les “rageux” sont très peu nombreux. Mais représentent un pourcentage de manifestation trop important.

 

Conclusion :

Pour conclure, que vous soyez nouveau brony, brony investi ou ancien brony, ne tenez pas compte du regard des autres, ou alors décidez de vous en servir pour avancer ! Peu importe ce que vous faites, rapprochez-vous de ceux qui vous soutient positivement, et montrez-vous plus haut ou plus haute que ceux qui cherchent à vous rabaisser sans entrer dans leur jeu. Et vous, qui lisez des articles ou des fanfictions, vous qui regardez des créations d’artistes graphiques ou vidéoludiques, vous tous qui aimez un contenu ou qui y voyez du potentiel ; aidez les créateurs en commentant avec des messages de soutien, de félicitations ou des critiques construites. Tout le monde, tous réunis, par ces petits gestes, on peut aider la communauté à grandir et repousser la mauvaise foi et les enquiquineurs ; car nous sommes des bronies, nous représentons une communauté basée sur l’amitié, le soutien et la tolérance ! Faites honneur à ces principes, et faites-vous honneur à vous-même.

 

Bien entendu, certaines choses ont été très volontairement exagérées dans cet article, afin que le message soit percutant.

 

Et notre équipe tenait à proposer un article fort pour terminer la première saison des LPQC. Les prochains auront un format un peu différent. Nous dévoilerons tout cela dans le prochain article, c’est à dire dans deux semaines.

 

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