LPQC #18 : Le contre-féminisme dans MLP

Posté le 31/05/2019 à 17h00 par Nemephir
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Préambule :

Ceci est la version écrite du Poney Qui Court présenté le dimanche sur le live Twitch du Poney Blanc. Le but de ces articles n’est pas d’informer, mais de se divertir, avec des choses vraies ou totalement inventées. Cet article est totalement inventé, il ne se base sur absolument aucun fait.

 

Portrait : Le contre-féminisme dans MLP

Il y a deux éditions de cela, nous avons démontré que MLP aurait pu être réalisé par des féministes. La petite charlotte ayant beaucoup de raisons de se méfier des garçons et de les torturer. Cette semaine, nous allons vous montrer que c’est absolument faux et que les femmes aussi en prennent pour leur grade dans la série. Cette fois-ci, nous prendrons l’exemple de Jean-Kévin, d'un âge le situant entre la fin du collège et le début du lycée et qui regarde lui aussi My Little Pony. Et il va se rendre compte que la réaction des filles n’est pas si différente de celle des personnages de la série.

Rien que la première saison offre une panoplie de perspective sur le regard des femmes. Oui, la première phrase est poétique. J’espère que vous l’avez kiffée car les autres le seront moins ! Premier exemple : le gala et les billets. Oui, vous savez, ce fameux passage où Twilight possède deux billets : un pour elle et l'autre pour une seule de ses amies. Pendant un moment, elles sont prêtes à concourir pour savoir qui aura le billet. Jean-Kévin, premier conseil, ne propose jamais d'objet à un groupe de fille quand tu n’en a pas assez pour toutes, cela pourrait vite devenir dangereux. Et aussi, sauf si elles t’appellent, ne tente jamais de déranger un groupe de fille qui se prépare, comme le font Twilight et ses copines, à aller au Gala. Remarquez comme elles laisse Spike dehors, hors de toutes discussions et toutes préparations.

Non, passons les passages des filles capricieuses qui veulent avoir la tenue qui leur correspond et allons vers des choses plus inattendues ! L’épisode où Rarity est kidnappée par les chiens aux joyaux. Comment s’en sort-elle ? Et bien, en jouant les capricieuses ! Heu, là par contre, dans la réalité, ça vous vaudra juste d’être roué de coups. Et ça, même Jean-Kévin le sait. C'est d'ailleurs ce qui l’a choqué dans cet épisode !

Dans la saison deux, nous avons le pire du pire. Le passage le plus honteux. Heureusement, les réalisateurs sont allés dans l’extrême pour ironiser tout cela. L’élève la plus exemplaire n’a pas envoyé de rapport depuis une semaine et rentre dans une hystérie littéralement impossible. Elle va jusqu’à créer des problèmes pour ensuite les résoudre et en faire un rapport. Que doit comprendre Jean-Kévin là dedans ? Qu’une fille qui est en retard va perdre tous ses moyens ? Tolérez-vous ce genre de message les filles ?

On passe à la saison avec le plus gros cliché des écoles, toutes classes confondues. En voyant cela, Jean-Kévin s’est dit “ça me rappelle cette fille là dans ma classe”. Twilight passe son examen scolaire. Avant-même de l’avoir commencé, elle pleure et elle s’indigne de l’avoir lamentablement échoué. Alors qu’elle le réussi à la perfection. Oui, ça peut être très frustrant pour les autres. Mais des filles comme ça, il y en a toujours. C’est pas forcément celles pour qui la solidarité brille le plus.

Dans cette saison, on va ignorer le passage de Babs, car ce sont des gamines et des bêtises d’enfants.

On va en venir directement à la saison six où est montré l’une des pires réactions que peut avoir une femme quand elle entre dans un nouveau domaine professionnel. Ce n'est pas moi qui le dit, c’est Hasbro qui le montre dans l’épisode où Rainbow Dash rejoint les Wonderbolts de façon officielle. Alors qu’elle pense être mal accueillie, au lieu de parler franchement et de s’expliquer avec ses collègues, elle… change à plusieurs reprises de personnalités. Aïe, grave erreur. Et si vous pensez que ce n’est pas vraiment, et que Jean-Kévin va se méfier à l’avenir pour rien, faites vous entendre ! Mettez un gilet rose !

On va s’arrêter là. Le sujet a été bien moins violent, mais beaucoup plus "cliché" que le précédent. Nous n’avons pas parlé de Trixie et sa jalousie, de la rage de Starlight ou de la peur de Fluttershy car ce sont tout simplement des émotions que l’on retrouve aussi bien chez les hommes que les femmes dans MLP. Montrer ainsi ces défauts là chez un seul des sexes serait tirer injustement sur l’ambulance, sous prétexte que cela concerne des personnes que l’on voit plus souvent.

Au final, qu’il s’agisse d'hommes ou de femmes, chacun en prend pour son grade dans MLP. La “gravité” des faits peut changer selon le ton que l’on emploi, le message que l’on veut faire passer et la position que l’on prend dès le départ.

 

Ne crachez sur personne.

 

Et dans deux éditions, nous retrouverons Charlotte et Jean-Kévin, pourtant solidaire, contre un autre ennemi commun. Suspense.

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