LPQC #16 : MLP et Féminisme ?

Posté le 03/05/2019 à 17h00 par Nemephir
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Préambule :

Ceci est la version écrite du Poney Qui Court présenté le dimanche sur le live Twitch du Poney Blanc. Le but de ces articles n’est pas d’informer, mais de se divertir, avec des choses vraies ou totalement inventées. Cet article est totalement inventé, il ne se base sur absolument aucun fait.

 

Question : Peut-on dire que MLP a été réalisé par des féministes ?

Dès le début de la saison 1, c’est la décadence. Nous n’avons qu’un seul personnage masculin représenté par un petit garçon et traité comme un chien : Spike. En plus d’être frappé et baladé partout sans que l’on ne lui laisse dire quoi que ce soit, tel un esclave, il est présenté comme différent. En effet, le seul petit garçon est un dragon de forme humanoïde et entouré par six ponettes adultes. Est-ce qu’il y a besoin d’en dire plus ? Oui ! Cette première saison s’adresse uniquement à des petites filles. Quel message leur fait-on passer ? Les garçons sont différents, il ne faut pas les laisser parler, mais les frapper ? Big Up à toi petite Charlotte, détestée par tous les garçons que tu regardais d’un air méchant en mangeant ta petite madeleine dans la cours de récré… Saveur abricot… En sachet individuel… Tu regardais probablement MLP le matin avant de venir à l’école, avec ton cartable Diddle.

Puis vint la saison 2, où l'on ajoute deux personnages masculins : Discord et Shining Armor. Oh ! Là, il y en a des choses à dire, croyez-moi. Discord, l’esprit du mal, qui s’amuse à voler les Cutie Marks des Mane 6. Je comprend mieux à présent pourquoi, ce matin là, Charlotte cachait ses madeleines dans son sac en montrant les crocs à n’importe quel garçon qui passait à moins de deux mètres. À la fin de la saison, c’est au tour de Shining Armor. On a l’habitude de voir des histoires où un héros sauve la princesse des griffes du vilain. Là, c’est l'inverse total : c’est le chef de la garde royale qui se retrouve soumis à la volonté de la vile Reine des Changelins et qui se fait sauver par la princesse… et sa petite sœur. Les temps changent et les valeurs se perdent.

La troisième saison, c’est la totale. Premier épisode, le prince et chef de la garde royale est en difficulté et va encore être sauvé par sa petit sœur. Épisode neuf, Spike se fait sauver par Applejack et lui est totalement dévoué, le pire signe de soumission. Episode dix, le retour de Discord, qui se laisse attendrir par la petite Fluttershy. On continue avec l’épisode onze, où Spike est en galère totale avec de vulgaires animaux, là où les filles gèrent très bien. Dans cette saison, les rares symboles masculins se sont vu retirer tout symbole de virilité et être traînés dans la boue. Ainsi, la petite Charlotte qui a regardé toute la saison pense non seulement qu’elle peut devenir une princesse, mais qu’elle est plus forte physiquement et moralement que tous les hommes. Quoique, pour "moralement", ce n'est peut-être pas faux.

La saison quatre est plus calme, mais alimente tout de même les préjugés : Discord casse les pieds à Charlotte (euuuh... Non, pardon... À Twilight plutôt) et Big Mac perd sa voix juste avant un spectacle de chant, mais le pire, c'est qu'il l'a perdu en imitant le … cri d’une dinde. Et oui Charlotte, tu regarde un dessin animé réalisé par des féministes qui font passer tes camarades pour des casse-pieds et des irresponsables. Belle mentalité !

Bon, on ne va pas s’attarder sur les saisons cinq, six et sept qui véhiculent les mêmes messages, mais avec des grincheux en plus : Papy Gruff et Starswirl.

Puis ! Oui, vient la saison huit ! Nouveaux personnages principaux : les Young 6. Quatre filles et deux garçons. Il y a de l’avancement, mais bonjour le niveau de crédibilité : le premier a constamment le regard de celui qui se la pète et l’autre est celui qui ne travaille jamais en cours, fait son intéressant et tente d’esquiver ses devoirs. Je pense que, niveau message, tout y est. Voilà ce que tu vas trouver au collège et au lycée ma petite Charlotte. En plus, à la fin de l’épisode vingt-deux, les deux seuls garçons restent en arrière dans une caverne sombre et humide pour envoyer des messages d’encouragements. Vous l'interpréterez comme vous le voulez, mais les internaute se sont déjà fait leur idée. (Vous irez chercher.)

Quand à la question “MLP a t-elle été créée par des féministes”, vous avez les arguments, je vous laisse juger.

En réalité, la vérité est “non”. Ces personnages ne sont pas toujours inutiles, ni traînés dans la boue. Mieux que ça, ils leur arrivent d'être utile parfois. Et souvent, les femmes et les filles en prennent aussi pour leur grade. Peut-être verrons-nous tout cela dans un prochain LPQC ?

 

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