[Chronique] Super Maneships - Twilight entame son troisième tour !

Posté le 10/03/2023 à 17h00 par Schumette
 0    

MKogwheel

Bonjour tout le monde ! Vous avez voté et vous avez trouvé que le ship MégaraDash x Rainbow Power Applejack était mignon ! Rarity gagne donc 2 points ! Il est temps de découvrir quelle carte Twilight va jouer pour son nouveau tour.

 

Le Jeu

Twilight voulait marquer le coup ! Elle voulait enfin en finir avec cette carte personnage Phyllis, et prit donc son dernier branchage de ship possible, avec sa carte personnage Esprit du futur, le tout lié par la carte Amour Maternel


Rarity : Eh ! J'avais encore une idée de ship avec Phyllis ! Tu réprimes mon potentiel imaginatif ! 

Twilight : Peut-être que j'arriverai à te convaincre avec mon ship ! Laisse-lui une chance...

Rarity lève les yeux au ciel, et pour se donner une contenance croque un nacho en y mettant autant de distinction que possible. Applejack regarde la carte de Luna, un peu étonnée. 

Applejack : Mais Luna n'a jamais eu cette forme… je m'en souviendrais ! (elle essaie de se souvenir).

Twilight : Ah oui, c'est normal ! Starlight m'avait parlé d'une vision qu'elle avait eue avec un certain esprit du passé, du présent et du futur… je ne sais pas ce que Pinkie avait mis dans le punch ce soir-là, mais ça avait beaucoup secoué Starlight. Un peu inquiète, j'en ai parlé à Cadence, et elle a fini par la mettre dans ses cartes. 

Applejack acquiesce, perplexe, mais après tout, elle a toujours trouvé Starlight un peu spéciale…

Twilight : Bon, je peux commencer mon histoire ? Bien, laissez-moi vous raconter…

« Quel corvée que ces poneys qui tombaient amoureux de vous pour un oui ou pour un non, qui vous faisaient de grands discours passionnés, qui vous déclaraient leur flamme, d'autres encore qui vous transformaient en véritable équidé sans même vous demander votre avis… 
C'étaient là les pensées qui tournaient en boucle dans l'esprit de Phyllis, de retour dans son pot sous sa forme première. Et c'était bien le problème : depuis sa première transformation, elle n'arrêtait pas de cogiter, et c'était épuisant !
Sa relation avec Applebloom, dernière d'une longue série s'était à son tour mal finie. Elles s'aimaient pourtant passionnément, mais n'arrivaient jamais… comment dire ? À s'accorder au niveau du rythme. Applebloom à l'esprit vif et toujours en mouvement s'agaçait sans cesse du rythme calme voire nonchalant qui était celui de Phyllis.
 De son côté, cette dernière déployait les trésors de patience dont seul est capable un végétal, mais se sentait fréquemment désorientée, pressée par les brusques changements d'humeur de la ponette.
D'ailleurs, c'était à croire que tous les esprits animaux étaient aussi fébriles ! Ils changeaient d'état mental pour un rien, tout au long de la journée, et vivaient chacun de ces états de tout leur être – comme s'il n'allait pas passer d'ici quelques minutes ! Avec ce nouveau corps, Phyllis aussi en faisait l'expérience, mais elle au moins arrivait à relativiser, en comparant avec le rythme émotionnel de plante qu'elle connaissait mieux. Elle avait cru pouvoir comprendre les poneys, mais c'étaient eux qui ne la comprenaient pas ! Et quand elle disait avec toute la sincérité du monde à un poney en colère : « Ne t'inquiète pas, ça va très vite passer, comme à chaque fois », neuf fois sur dix celui-ci se vexait encore plus ! C'était incompréhensible ! En désespoir de cause, elle avait fini par prier Applebloom de lui rendre sa forme originelle et, pour faire bonne mesure, de la renvoyer dans un passé plus calme pour retrouver son bureau préféré. C'était sans doute la meilleure solution… sauf que même après avoir réintégré son pot, elle continuait à ressentir ces émotions à la fois si instables et si intenses ! Adieu, son ancienne sérénité !

Phyllis : Tout ça alors que vous n'êtes qu'une pauvre plante, qui n'avait rien demandé à personne, et qui voulait juste qu'on la laisse tranquille dans son pot à accomplir sa photosynthèse comme n'importe quel végétal qui se respecte !

Phyllis finissait par ne plus être sûre de rien. Était-elle encore vraiment une plante après tout ça ? Trop ex-plante pour rester un poney, mais désormais trop ex-poney pour redevenir une plante… Quel avenir lui restait-il ?
En parlant d'avenir… Avoir vécu sur un bureau dans une école, sans rien d'autre à faire de ses journées que fixer le carbone et écouter ce qui se passe, s'était révélé très instructif. N'avait-elle pas entendu Twilight et Starlight discuter d'une histoire concernant des esprits du passé, du présent et du futur, et comment les faire apparaître ? Elle ne perdrait rien à essayer.

Elle attendit que la Lune soit dans la bonne phase, sacrifia quelques-une des ses plus vieilles feuilles pour les faire tomber sur la table de manière à ce qu'elles forment un cercle d'invocation, et le tour fut joué : une grande silhouette sombre encapuchonnée, accompagnée d'un souffle hivernal glacial se matérialisa dans le bureau plongé dans la pénombre.

Esprit du futur : Qui donc convoque l'esprit du futur ? (clama l'apparition d'une voix sépulcrale). Qui ose donc déranger... 

Elle s'arrêta en voyant qu'il n'y avait personne… Personne, à part une plante en pot sur le bureau qui, étrangement, semblait la regarder. L'esprit du futur se pencha, perplexe. Oui, cette plante n'avait ni yeux ni oreilles, mais elle la regardait et l'écoutait, c'était certain. 

Esprit du futur : Hem… toi, qui es parvenue je ne sais comment à m'invoquer, que désires-tu savoir ? Parle, l'esprit du futur t'écoute !

Phyllis frémit. Une telle prestance, une telle assurance ! Et puis ce n'était pas tous les jours qu'on s'adressait à elle avec autant d'attention. Elle répondit à sa manière, et pour appuyer son propos laissa nonchalamment tomber une autre de ses feuilles (ce qui chez les plantes, peut se comparer au fait de « parler avec les mains »), qui décrivit une chute délicate et s'acheva sur un looping aux pieds de l'esprit encapuchonné.

Esprit du futur : Oh, euh... (fit celui-ci en rougissant, comme si Phyllis lui avait parlé) Et bien, oui, certes, tout cela doit être assez déconcertant. Mais à vrai dire, je n'ai pas l'habitude de prédire leur avenir aux végétaux. Peut-être que si j'en savais un peu plus sur ton passé ?

La brise qui parcourait la pièce fit frémir les tiges souples et vertes de Phyllis. L'esprit rougit un peu plus.

Esprit du futur : Oh, ciel ! Je n'aurais pas cru qu'une plante puisse vivre des histoires aussi torrides… Mais… même en sachant cela, je ne sais trop que te dire quant à ton avenir. Pourtant je vais essayer…

Fermant les yeux, l'esprit sembla se dissoudre peu à peu dans l'air ambiant… jusqu'à ce que Phyllis se rende compte que c'était l'inverse : c'était l'ici, le maintenant qui sombraient dans cet être si ancien, qui avait contemplé aussi bien les éons des temps géologiques que des instants infimes étirés à l'infini. Pour la première fois, Phyllis comprit ce que cela faisait aux poneys, lorsqu'ils interagissaient avec elle… pour la première fois, elle rencontrait quelqu'un qui vivait sur un temps plus long que le sien encore ! Mais loin de l'intimider, cela l'intriguait… Peut-être cet être intemporel saurait la comprendre, et l'aider à retrouver sa sérénité d'autrefois ? Ou peut-être… plus encore ?
À ce moment-là, le temps retrouva son épaisseur normale et l'esprit rouvrit les yeux, affichant un air navré.

Esprit du Futur : Je suis désolée. J'ai fait tout ce que j'ai pu, mais j'ai l'habitude de sonder le destin de poneys, avec leurs existences brèves et agitées. Je ne saurais le faire pour plante… je ne saurais te conseiller et…

Elle s'interrompit, alors que les feuilles de Phyllis frémissaiennt à nouveau. Et ce frisson dans les feuilles Émeraude fit virer au Rubis la robe émeraude de l'esprit. Elle s'absorba dans la contemplation de ces feuilles si vertes, lisses, qui brillaient au clair de lune… Des histoires torrides, en effet… Avec une plante… Et quelle plante ! Et Phyllis, dans un frémissement sensuel, fit se détacher une autre de ses feuilles, laquelle vint langoureusement se poser sur le sabot de l'esprit (ce qui en langage plante, pourrait se traduire par « faire du pied »).

Le lendemain matin, en entrant dans son bureau, Starlight eut la surprise de découvrir la fenêtre ouverte et sur la table, au lieu de Phyllis, une note qui disait : « Chère Starlight, Phyllis et moi avons découvert le grand amour et nous avons décidé de nous enfuir ensemble. Nous savons que les poneys désapprouveront notre union, mais nous nous en moquons. Les plantes et les esprits aussi ont le droit de vivre le grand frisson. Adieu ! »

dmitrymemovznok


Twilight : Alors, elle n'est pas incroyable mon histoire !? (elle sourit)

Applejack et Rarity se regardent et entament un fou rire. Twilight, perplexe, ne comprend pas la réaction de ses amies. 

Applejack : Oh, ne le prend pas mal ma belle; tu sais, c'est tellement tiré par la crinière que ça rend ton histoire hilarante ! 

Rarity : Bien sûr, Darling, on ne se moque pas de toi, on rit de la logique de l'histoire !

Twilight accepte et commence à rire aussi, son histoire était effectivement très drôle ! 

Rarity : Oh, attends, tu dois encore piocher trois cartes chez l'une de nous deux, comme l'indique ta carte ! 


Twilight : Ah oui, c'est vrai ! 

Twilight regarde ses deux amies… qui va-t-elle choisir ?

À vous !

Merci à la personne qui a proposé cette histoire ! Il est temps pour vous de voter le score de l'histoire de Twilight, ainsi que les cartes que jouera Applejack pour son nouveau tour, en cliquant sur cet élégant lien finement ouvragé : https://forms.gle/nJ1trdSiCz62MKNh6

Les votes prennent fin mardi à 23h00.

Commentaires