[Chronique] Super ManeShips – La partie prend finalement fin !

Posté le 09/09/2021 à 10h00 par Schumette
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Silfoe


Introduction

Vous avez voté pour évaluer le ship de Big Mac et Luna, ainsi que pour élire le prochain personnage à ajouter au jeu et avec qui le shipper. Il est temps pour vous de découvrir les résultats ! 


Le Jeu

Twilight regarda ses cartes, pendant que Luna notait les deux points qu'elle avait gagné avec son couple passable. Spike se frotta les yeux, la fatigue commençait à se faire ressentir. Sunburst entra dans la salle où se trouvaient les participants. Il enjamba les briques du mur qu'avait détruit Discord et s'approcha du couple royal. Sa crinière était en bataille et ses lunettes étaient cassées. Il respira un grand coup et expliqua :

Sunburst : Flurry Heart s'est enfin endormie !

Il sourit puis regarda la partie. Étonné, il demanda :

Sunburst : Vous n'avez toujours pas fini votre jeu ? 

Cadence : Des personnes parmi nous ne font que tricher… (elle tourna la tête vers Discord, qui faisait danser ses cartes)… donc la partie ne fait que durer !

Sunburst : Mais qu'est-ce qui vous empêche d'arrêter maintenant et d'en rester là ? 

Cadence : La partie s'arrêtera SEULEMENT (elle se leva) quand les cinq amies de Twilight seront sur le plateau avec elle, ou si la seule carte permettant de mettre fin au jeu est jouée. 

Twilight regarda son jeu, elle possédait une carte "Applejack", la seule qui manquait ! Elle la posa fièrement sur le plateau, à côté de la carte de Starline. 

Shining Armor : Bon, ben la partie est finie, on peut aller se coucher ! 

Il se leva, mais fut tout de suite rattrapé par sa femme, qui l'obligea à se rassoir. 

Cadence : La partie se finira quand l'histoire sera racontée. 

Spike soupira et décida de commencer celle-ci, afin d'en finir au plus vite. 

Spike : Notre histoire se passe dans un autre univers, où notre chère Applejack n'est d'autre qu'un étalon…

« Applejack fit encore un effort et le chariot passa péniblement la dernière bosse du chemin dans un grincement. Le fermier s'arrêta, retira le collier autour de ses épaules et essuya son front ruisselant de sueur. Le sentier était mal entretenu et les roues de la charrette abîmées et voilées. C'était toujours un effort supplémentaire que de travailler ainsi, et le fermier commença machinalement à calculer le temps et les efforts qu'il faudrait pour réparer et entretenir la route et le véhicule. Cela mettrait-il le travail plus en retard que de continuer malgré ce handicap ? Il soupesait ces questions quand il aperçut une silhouette qui se tenait derrière la clôture. Applejack s'approcha : il y voyait mal, surtout dans l'air déformé par la chaleur de cette fin d'après-midi étouffante, mais la personne semblait se tenir droite et le regarder, comme quelqu'un qui voulait parler.
C'était une licorne, de couleur mauve claire, qui arborait une moustache telle qu'Applejack n'en avait jamais vue, même chez les plus vieux fermiers d'Appleloosa. La licorne, de stature mince, portait des vêtements élégants et sobres, qui évoquaient ceux d'un ouvrier, mais un ouvrier qui n'irait pas souvent se salir.

– Salut, étranger. Je peux t'aider ? Pardon, se corrigea-t-il en apercevant les longs cils soyeux, étrangère.

– Bonjour, fier cultivateur. C'est bien ici la ferme de la Douce Pomme, administrée par Applejack ?

– Tu l'as devant toi en c'moment même, et y'a pas tant d'fermes à pommes dans le coin, t'aurais eu du mal à te tromper, répondit Applejack avec une pointe d'agacement. Maint'nant dis-moi c'qu'il t'faut au lieu de tourner autour du seau, j'ai du travail.

– C'est simple, répartit la licorne. Raconte-moi ton histoire, et pourquoi tu n'es pas ici chez toi.

– Excuse-moi ?!

– En arrivant ici, j'ai vu plusieurs panneaux marqué "terrain hypothéqué", ou "propriété de M. Rich, exploitant délégué : Applejack". C'est pour ça que je me suis demandé si j'étais au bon endroit. À qui est cette remarquable terre, sinon à toi qui la grattes de tes sabots ?

Applejack soupira. Elle n'avait pas tort, l'énergumène. Il lui expliqua tout : que cette ferme avait été fondée par ses ancêtres, puis transmise de génération en génération, et aujourd'hui, sa génération était en train de la perdre. Il y avait eu des mauvaises récoltes, des dépenses imprévues comme les études de sa sœur Macareina ou l'opération de la hanche pour sa grand-mère Granny Smith. La famille n'avait pas assez d'argent, il avait fallu en emprunter au seul poney en ville qui soit usurier : Filthy Rich. L'emprunt n'ayant pas été remboursé à temps, Rich avait exigé des garanties, des intérêts, et c'est ainsi qu'il avait saisi une partie de la terre. Bon prince, il avait laissé les Apple travailler dessus, tant qu'il en gardait l'usufruit, et il achetait encore régulièrement une bonne part de leur production aux Apple. Pour une somme assez faible, bien sûr, mais que voulez-vous ? C'est le marché qui fixe les prix !
Applejack déroula son histoire, qui commençait à tourner en rond : un manque d'argent, un besoin d'emprunt, un remboursement qui tardait, des taux d'intérêts à rembourser avec un autre prêt à intérêt moindre qui ne suffisait pas non plus… leurs terres leur étaient retirées peu à peu sous leurs yeux.

– Et vous ne faites rien ? Pourquoi ?

– Que veux-tu qu'on y fasse ? soupira l'agriculteur. On travaille, voilà ce qu'il faut faire : travailler plus dur. Rich, il a de l'argent à brasser, il le brasse. Nous, on sait labourer la terre, on laboure. Chacun travaille comme il peut.

– Moi, j'en vois un qui ne travaille pas. Toujours le même.

Applejack, qui allait tourner le dos à l'étrangère pour retourner au labeur, se figea. Le ton dans la voix de l'autre s'était fait très dur.

– Je suis pas sûr de te suivre.

– Tu ne vois pas ce qui se passe ? répondit la licorne moustachue avec une colère contenue. Il vous exproprie, il aliène votre production, pire, vos moyens de production ! Il vous prête de l'argent, et alors ? Cet argent, c'est vous qui le lui faites gagner ! Est-ce qu'il s'use le dos à tirer vos charrues, lui ? Est-ce qu'il s'abîme les sabots, ou se prive de loisirs parce que le travail est plus urgent ? C'est un parasite, Applejack ! Un parasite qui vit dans le luxe en extrayant la richesse que d'humbles et honnêtes poneys comme vous produisez !

– Attends, attends ! Rich, c'est pas le mauvais cheval, il nous a tiré de quelques mauvais pas. Il… Je suis sûr qu'il fait ce qu'il peut. Il nous achète aussi nos pommes ! Qu'est-ce que tu en dis ? Sans lui, on aurait beaucoup trop d'invendus !

– Et qu'en fait-il, de ces pommes. Il les mange ? Ça fait beaucoup, pour une seule famille.

– Oh, non j'imagine qu'il fait commerce, mais… Pas bien cher. Il nous les achète pas cher, il doit pas pouvoir les vendre beaucoup plus. "C'est le marché qui fixe les prix".

– Que tu crois.

Sur ce, elle tira vers elle une sorte de sacoche de médecin en toile, visiblement bien remplie, qu'elle poussa vers Applejack. Il l'ouvrit sans trop comprendre, elle était remplie de pommes. Il en attrapa une, l'inspecta, le renifla, goûta une bouchée. Aucun doute :

– Ça vient de chez nous, ça ! Je dirais qu'elle a été cueillie il y a quinze jour ! Non, seize !

– Tu mérites ta marque de beauté, aucun doute. Sais-tu combien je les ai payées ?… 16 pièces le kilo !

Applejack recracha son morceau de pomme. C'était ridicule ! Ils ne les vendaient pas un dixième de ce prix à Filthy Rich ! Et puis, qui achèterait des pommes aussi cher, il fallait être fou !

– Fou, ou affamé… Je m'appelle Starlight Glimmer, surnommée Starline. Je dirige un village, et nous avons eu quelques problèmes pour produire assez de nourriture, si bien que nous avons dû l'acheter et l'importer. Filthy Rich n'avait pas de concurrence, et il en a profité pour revendre ses pommes au prix qu'il voulait. À ton avis, où trouve-t-il autant d'argent, pour en prêter si généreusement à tout le monde avec intérêt ?

Applejack regarda de nouveau le sac de pommes. Il n'y croyait pas. Le marché ne fixait rien du tout ! Si Filthy Rich revendait vraiment les produits à un tel prix après les leur avoir achetés pour si peu, alors il volait aux deux bouts de la transaction ! C'était inacceptable.

– Merci de m'avoir ouvert les yeux ! Tu vas voir, je m'en vais lui dire deux mots moi…

– Ça ne servira à rien, mon ami, soupira Starline. Il a la loi de son côté, malheureusement : ce qu'il fait est légal, et si tu vas le secouer un peu ou le menacer, il peut porter plainte contre toi. Il n'attend peut-être que ça, d'ailleurs : ça vous mettrait dans une posture vulnérable, et il rachèterait sans problème le reste de la ferme.

– Et après, qu'est-ce qu'il en ferait ?

– Qui sait ? Vous remplacer par ses ouvriers agricoles, peut-être. Vous donner généreusement du travail dans sa propriété, pour un salaire minable ? Peu importe ce qui est produit, celui qui possède les moyens de production a tous les droits, avec la bénédiction des Princes qui dirigent le pays.

– Alors qu'est-ce que je peux faire ?!

Starline leva les yeux : cet immense étalon à la force herculéenne le regardait, désespéré, les yeux pleins de larmes. Starline en fut émue à son tour, et se rapprocha.

– J'ai un rêve… Un rêve d'une société égale et égalitaire. Une société où naître avec une Marque de Beauté représentant l'argent ne donnerait pas tous les privilèges. Une société où la terre appartiendrait à ceux qui la travaillent, et où ce qu'elle produit reviendrait d'abord à ceux qui ont faim. Où la richesse n'est jamais accumulée au même endroit, mais redistribuée partout de façon égale. "De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins".

– Et les riches ?

– Leur fortune aussi, on la redistribuera, et ils iront travailler comme tout le monde.

– J'ai toujours eu du respect pour les Princes alicornes, mais je pense pas qu'ils te laisseront faire. Ils tiennent à leur joli palais et leurs couronnes brillantes.

– Eh bien qu'on les abatte, avec leurs tours d'ivoire !

Applejack recula d'un pas devant la violence des mots. Starline prit un air gêné, et reprit.

– Pardon, je me suis mal exprimée. Je ne veux faire de mal à personne, je n'aime pas ça, mais parfois la violence est nécessaire pour faire bouger les choses. Les Princes alicornes ne sont sans doute pas des gens mauvais, mais ils profitent comme d'autres d'un système qu'ils n'ont aucun intérêt à faire changer. Et ils ont plus de mille ans ! Ils sont encroûtés dans leurs traditions, dans un modèle de société archaïque qui n'a plus lieu d'exister aujourd'hui. Leur place est dans les livres d'histoire et de légendes, pas sur un trône. Moi, je veux simplement créer un nouveau monde, plus juste. Je veux…

– Dis-le.

– Je veux une révolution.

Ils gardèrent le silence un moment.

– J'en suis, finit par dire Applejack.

– C'est vrai ?

– Fais pas comme si t'étais surprise. C'est un peu pour ça que t'es venue me chercher, non ? Alors, on commence par quoi, Madame Starline ?

– Tu peux commencer par m'appeler "camarade", si ça ne te dérange pas ! Ensuite, il faut qu'on rassemble les travailleurs, les paysans, les ouvriers pour les rallier à notre cause.

– Alors je vais te présenter quelques amies, camarade ! »

Spike s'arrêta là et attrapa un muffin épargné par Cadence. Puis il constata le regard ambivalent que lui lançaient les Princesses.

Spike : Euh… Ne le prenez pas mal. Je ne pense pas vraiment tout ça de vous ! C'est juste une histoire.

Celestia : Je ne le prends pas mal, d'ailleurs on m'a déjà accusée d'être bien pire que ça. Mais ça m'intrigue, j'aimerais savoir où tu as appris ce genre de propos.

Spike : C'est parce que Twilight aimerait me faire ambassadeur de l'amitié ! Le poste me plaît, mais la diplomatie, c'est un sacré morceau. Alors avant, j'étudie ! Je dois pouvoir accepter plusieurs points de vue pour les accorder, et surtout connaître l'histoire des peuples, des mouvements politiques, des sociétés, savoir comment elles se développent… Là, je lis des livres que Starlight m'a donnés. Tout n'est pas à garder là-dedans, mais il y a des commentaires très intéressants sur l'interaction entre économie et politique et…

Il y eut un nouveau silence et une assemblée d'yeux écarquillés. Luna finit par lancer un regard subtilement narquois à Twilight.

Luna : Inutile de se demander qui l'a élevé.

Twilight rougit, et répondit (histoire de changer de sujet) que c'était Spike qui avait parcouru un long chemin. Elle prit le relai pour la suite du ship.

Twilight « La révolte dura quelques mois à peine. Après avoir rassemblé des partisans chez les paysans, les ouvriers météo et les nombreuses licornes qui, faute d'avoir une grande magie, devaient se contenter de métiers ingrats et mal payés, Applejack et Starline formèrent des syndicats de travailleurs qui commencèrent à faire entendre leur voix. C'était du jamais-vu en Équestria, et les employeurs eurent une réaction toute naturelle : la panique répressive. On licencia nombre d'employés, afin qu'ils comprennent qu'ils étaient remplaçables. Avec un peu de chance, ça les ferait rentrer dans le rang.
La riposte ne se fit pas attendre : une grève généralisée mit temporairement le pays à genoux. Les négociations furent infructueuse, Starline en particulier se montrant terriblement intraitable. On envoya alors la Garde Royale briser les grèves.
Comme un seul être, toute la masse des révolutionnaires marcha alors sur Canterlot. La ville tint jusqu'à ce que l'on ait mis les Princes Solaris et Artémis à l'abri, après quoi la garde abandonna la capitale – en tout cas, les gardes qui n'étaient pas déjà passés du côté des insurgés. Il y eut quelques mises à sac, quelques débordements, mais ils furent remarquablement bien limités, notamment grâce à Applejack. Contrairement à Starline qui avait parfois du mal à se faire comprendre, le charismatique étalon savait expliquer avec des termes simples et limpides pourquoi l'excès de violence était contre-productif – selon ses propres mots : "
Si on fait la révolution en pillant et en détruisant tout, on vaut pas mieux qu'un gamin jaloux qui casse ses jouets et ceux des autres parce qu'il n'a pas les plus beaux. À la fin, plus personne peut jouer." Ainsi, même le palais avait été relativement épargné, et les révolutionnaires invitaient désormais les Canterlotiens à venir fêter avec eux leur victoire.
Du haut d'un balcon du palais, Applejack et Starline contemplaient la ville au crépuscule.

– Alors, ça y est. On l'a fait.

– Oui, camarade ! Les tyrans sont en fuite, nous allons instaurer la dictature du poneytariat !

– Comme tu dis, oui, dit Applejack en se retournant vers Starline.

Celle-ci, épuisée mais rayonnante, servit alors deux flûtes de cidre (une bouteille "collectivisée" dans la cave du palais). Les deux révolutionnaires trinquèrent à leur victoire et burent sans se quitter des yeux, avant d'échanger un long et tendre baiser. Cela faisait en effet quelques temps qu'ils se voyaient comme un peu plus que des camarades de lutte. Ces sentiments n'avaient fait que flamber dans ces dernières heures haletantes, particulièrement lorsque Starline avait été arrêtée et qu'Applejack avait mené lui-même les camarades pour prendre la prison. Désormais il n'y avait plus de barrières.
Le baiser s'acheva et Applejack recula lentement, les yeux pleins d'amour.

– Et maintenant ?

– Maintenant ?

– On fait quoi, maintenant qu'on a pris la ville et chassé les princes ? Trinquer avec du cidre de quinze ans d'âge dans un beau palais qu'a plus de porte (Applejack l'avait enfoncée lui-même), c'est drôle cinq minutes, mais y'a encore des choses à faire. Et moi aussi, j'ai des choses à faire, à la ferme. Donc on fait quoi maintenant ?

– Ooooh, mais il y a le temps pour ça !

– Pas vraiment, c'est bientôt l'hiver et…

– Allons, allons, Applejack, tu raisonnes encore en paysan ! Pas en révolutionnaire ! D'autres peuvent aller travailler là-bas à ta place, ne t'inquiète pas. C'est l'avantage d'avoir collectivisé les terres ! Elles sont à tout le monde, tu n'as pas à t'en occuper !

– Comment ça ? Tu es venue me chercher quand Filthy Rich me prenait petit à petit ma ferme, pour me dire qu'avec toi je pourrais la reprendre ! Et maintenant je dois la laisser à des gens que je connais pas ?

– Bon, peut-être pas… Écoute, j'ai dit ça sans réfléchir. Toi et ta famille vous garderez votre ferme, on pourra même trouver des camarades ouvriers agricoles pour travailler pour vous, vous pourrez vous reposer ! Il y a toujours moyen de s'arranger.

– Mais… Je ne veux pas ça non plus ! Enfin Starlight, je comprends plus rien ! Je t'ai suivie parce que je voulais reprendre la ferme dans laquelle j'ai passé toute ma vie, cette ferme que j'aime et où j'aime travailler. C'est ce que j'ai marqué sur le flanc, bon sang ! Et tu veux que j'arrête pour faire travailler les autres à ma place ? Comme Filthy Rich ?

– Non non non, c'est très différent ! Ta ferme, c'est une propriété individuelle, tu comprends, Rich c'était de la propriété privée !

Applejack fit la grimace. Il savait que Starlight n'était plus très sûre de ce qu'elle disait lorsqu'elle se mettait à réciter du jargon.

– Écoute Applejack, la vérité c'est que… j'ai besoin de toi ici ! La dictature du poneytariat, c'est une période temporaire, compliquée, on va avoir beaucoup de choses à faire ! Réécrire la loi, empêcher les contre-révolutions, éduquer les masses populaires, ça prend du temps !

– Combien de temps ?

– Je ne sais pas, je ne peux pas calculer tout ça !

– Et pourquoi tu ne laisses pas les camarades s'en occuper ? Moi, je n'ai rien à voir avec tout ça. Je suis fermier, bon sang ! J'ai plus rien à faire ici, au milieu de toute cette pierre blanche dorée à la feuille ! Pourquoi c'est pas toi qui viendrais avec moi ? On vivrait une vie tranquille, toi et moi, à la ferme. T'as fait la révolution, tu peux peut-être te reposer, non ?

– NON ! cria soudain Starlight. Non, c'est trop tôt ! Je ne peux pas diriger une révolution depuis une ferme, enfin ! Et puis, ce palais, on l'a pris, on le garde, tiens ! Non, j'ai passé trop de temps, j'ai mis trop d'efforts dans cette révolution pour tout lâcher maintenant ! J'ai mérité cette place !

Elle se radoucit en voyant l'expression incrédule d'Applejack.

– Ce que je veux dire, c'est que… La révolution, ça ne s'arrête jamais vraiment. En tout cas, pas avant longtemps. C'est peut-être un peu compliqué pour toi…

– C'est pas ce que tu disais dans tes conférences.

– Oh, et puis zut ! Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? On a lutté ensemble, on a souffert, on s'est relevés et on a gagné ensemble, maintenant on peut passer une vie de rêve, ici, à Canterlot, sans avoir à se briser l'échine dans les champs. Nous sommes les héros de la révolution, les camarades sont prêts à faire n'importe quoi pour nous ! On a travaillé dur, ça mérite bien une petite récompense non ?

Applejack ne répondit pas. Il se leva, garda le silence un moment puis lâcha :

– J'ai rejoint ta révolution parce que j'y croyais. Maintenant je la quitte et toi avec, parce que je sais ce qu'elle est, et ce que toi tu es. J'te souhaite bonne chance.

Et il s'éloigna vers la porte sans se retourner. Aucun des deux ne vit à quel point l'autre pleurait. »

Twilight s'arrêta, réveilla Spike qui somnolait. Elle regarda les autres participantes afin d'avoir ses points. 

Discord : Quel besoin y aurait-il de donner des points ! (Il fit apparaître le tableau des scores). Peu importe combien Twilight et Spike en gagnent pour ce tour, vous voyez bien que Luna, qui possède 21 points, a déjà largement et légitimement gagné ! 

Il fit apparaître de nombreux clones de lui, afin d'applaudir la princesse de la Lune, qui remercia et accepta sa victoire avec plaisir 

Cadence s'énerva et se leva d'un coup.

Cadence : De toute façon, vous n'avez fait que tricher ! (Elle pointa Celestia du sabot) Vous avez changé les règles, (puis se tourna vers Luna) rajouté des joueurs, (enfin, elle s'arrêta face à Discord) et changé mes cartes ! Cette victoire n'a aucune valeur et vous le savez très bien. 

Elle retourna le plateau et rangea les cartes dans le tas. 

Cadence : Je me casse la tête à vous faire un jeu incroyable et voila comment vous me remerciez ! Puisque c'est comme ça, la partie est finie ! 

Elle lança un sort sur le tas de carte qui disparut en un éclair. Puis, furieuse, elle sortit en claquant la porte de la pièce, afin de se calmer. Shining Armor soupira, il remercia chaque personne d'être venu et chacun rentra chez soi. 


Conclusion

La partie de Super ManeShips est maintenant terminée ! Cependant, un questionnaire est mis à votre disposition, afin d'avoir votre avis sur ce genre d'article. La semaine prochaine, il y aura un petit article récapitulatif de vos réponses, ainsi que l'annonce de quelques propositions de projets de remplacement !

 

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