[Découverte] Miraculous, les aventures de Ladybug et du Chat Noir

Posté le 18/01/2020 à 09h00 par Marå
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Miraculous Ladybug, par Natsu-Nori

 

Hello les amis !


Aujourd’hui, je vais vous parler d’une série que vous connaissez peut-être (Enfin, si vous suivez Oméga ou moi-même, vu comme nous en parlons, le contraire serait étonnant), à savoir Miraculous Ladybug ! (Et là, normalement, la musique du générique se joue toute seule dans votre tête.) Mais que vaut vraiment cette série ? Résumé (sans divulgâcher) et impressions ci-dessous !


Synopsis


La trame de base est relativement simple : le grand antagoniste de la série, le Papillon, profite de la colère, de la tristesse, ou de toute autre émotion négative des gens pour les transformer en Super-Vilains, à l’aide de papillons maléfiques, les Akumas. Marinette, une collégienne, se transforme alors en super héroïne, Ladybug, pour défaire le sortilège et délivrer les infortunés « akumatisés ». Pour cela, elle se fait aider par Chat Noir, alias Adrien, lui aussi collégien.
Bien sûr, chacun ignore (et doit ignorer) l’identité de l’autre. Et c’est là que tout commence à se compliquer : Marinette est amoureuse d’Adrien, mais pas de Chat Noir. Et Adrien est amoureux de Ladybug, mais pas de Marinette.

Transformatiooooon !« Transformation ! » Oui, c’est bien une magical girl.


Évolution de la série

À l’heure où nous écrivons ces lignes, seulement trois saisons ont été diffusées ; la quatrième devrait sortir cet automne. Que pouvons-nous en dire ?
La première saison est clairement celle du banc d’essai : les épisodes sont assez génériques, et, à quelques exceptions près, peuvent se voir dans le désordre. (l’ordre officiel est d’ailleurs introuvable, ceux de Netflix, de Tfou, et du wiki étant légèrement différents) L’histoire avance (très) peu, mais, contrairement à Code Lyoko, les auteurs n’ont pas attendu plusieurs saisons avant d’expliquer les origines de Ladybug et de Chat Noir, même si, pour ma part, j’ai toujours du mal à comprendre pourquoi ces épisodes sont placés en fin ou en milieu de saison 1. (Enfin, si l’on en croit les différents ordres)
Les saisons 2 et 3, quant à elles, font évoluer les personnages principaux et secondaires, et le lore se développe un peu plus, mais je n’en dirai pas davantage, de peur de vous divulgâcher certains épisodes !


Une série (presque) française

La série se passant à Paris, vous mangerez de la Tour Eiffel à quasiment chaque épisode ! Mais rassurez-vous, au fil de la série, les décors se diversifient : Notre-Dame (avec sa toiture, du coup), l’Arc de Triomphe, le Trocadéro, le métro parisien (étrangement calme, propre, et silencieux), etc. J’ai remarqué que les lignes de bus et de métro sont imaginaires. (Le seul numéro de ligne de bus, la ligne 33, n’existe en fait pas.)
Mais là où nous pouvons, sans doute aucun, souligner le côté franchouillard de la chose, c’est assurément dans l’omniprésence du pain, des macarons —le père de Marinette est boulanger-pâtissier— et surtout du CAMEMBERT (parmi d’autres fromages).  Je vous laisse la surprise.

Difficile de faire plus subtil…On a compris, C’EST PARIS.

Avis


Très sceptique au début, j’ai pris sur moi pour finir la saison 1. Vingt-six épisodes sans réelle avancée de l’histoire, c’est (un peu trop) long. Néanmoins, j’ai accroché par la suite, et les personnages sont finalement assez, voire très, attachants. J’ai rarement eu autant d’empathie pour un protagoniste d’une série, animée ou pas. En revanche, attendez-vous à avoir votre lot de frustrations, et à maudire, parfois (souvent?), les scénaristes. Surtout sur les épisodes Oblivio et Chat Blanc (saison 3), mais pas que.
Pour cette dernière saison, je trouve également que, si quelques épisodes semblent un peu légers, d’autres auraient au contraire gagné à être contés en deux parties.

Anecdotes en vrac


Toute série moderne qui se respecte se doit d’avoir des références plus ou moins subtiles, ou des anecdotes amusantes. Je vous les épargnerai afin de ne pas alourdir cet article, tant elles sont nombreuses. Notons tout de même quelques points :

  • Le nom du collège est Françoise Dupont. Il s’agit du « vrai nom » de Fantômette, le personnage de la série éponyme de Georges Chaulet : une super-héroïne (sans pouvoir, certes, mais avec moult gadgets), collégienne, dotée d’une double identité secrète… Mmmmh, cela ne vous rappelle rien ?
  • Thomas Astruc, le réalisateur de la série, joue son propre rôle dans la série, en tant que réalisateur du long-métrage Miraculous Ladybug. Enfin le long-métrage qui est tourné dans la série. Et qui est en anime. Mais qui n’existe pas en vrai. Enfin par pour l’instant. Et s’il existe un jour en vrai, Thomas Astruc sera sans doute le réalisateur. (Ça se voit, que je m’embrouille un peu ?)
  • Le personnage de Chat Noir a été choisi par opposition à Ladybug : une coccinelle étant censée porter bonheur, quel animal est connu pour porter malheur ? Leurs pouvoirs spéciaux sont par conséquent opposés, mais complémentaires.
  • Le texte de la plupart des livres présents dans la série est en fait un « Lorem Ipsum », un faux-texte qui n’a pour but que de prendre de la place pour l’aspect visuel.

Comic Miraculous LadybugOui, même les comics.

Conclusion

Que tirer de cette série ? Malgré la lenteur au démarrage, on accroche assez bien, si on passe le filtre de la première saison. Les héros sont attachants, et le développement des saisons 2 et 3 approfondissent les personnages, qui auraient été un peu plats sans ça. Le mobile de l’antagoniste, le Papillon, est cohérent, mais manque encore d’une profonde réflexion. Néanmoins, cette série est encore en cours, et je gage qu’elle peut nous réserver de belles surprises encore !

Sur ce, à bientôt !

 
Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir, sur Tfoumax (trois saisons), Netflix (juste la saison 1), et bien sûr, sur Need For Marinette Pony (Les épisodes sont actuellement en définition… moyenne, mais l’équipe de NFP travaille dur pour vous les fournir en meilleure qualité)

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